Il faut chercher pour trouver

C’était à l’âge de 25 ans que j’ai commencé à penser à devenir mennonite. Je lisais dans la Bible comment les apôtres étaient tellement convaincus que Jésus qu’ils servaient avaient vaincu la mort qu’ils ne craignaient pas ce qu’on pourrait leur faire. La mort ne ferait que les rapprocher de leur Sauveur vivant.

Il n’y avait aucune signe de ce genre de foi chez les gens de ma connaissance qui se disaient chrétiens. Mais en lisant l’histoire, j’ai découvert qu’il y avait des gens à travers les âges qui avaient exactement ce genre de foi en un Jésus-Christ ressuscité. Ils ont été appelés anabaptistes, vaudois, mennonites et beaucoup d’autres choses. J’ai commencé à croire que s’il existait aujourd’hui d’authentiques chrétiens quelque part dans le monde, ils se retrouveraient parmi les mennonites.

Je me suis marié quelques années plus tard et ma femme et moi avons commencé à chercher une église comme foyer spirituel. À notre grande consternation, le genre de foi que nous recherchions était absent des dénominations mennonites que nous rencontraient au cours des premières années de notre mariage. Les gens pourraient bien être issus de ceux qui avaient eu de ce type de foi il y a quelques siècles, mais aujourd’hui, les gens étaient plus intéressés par la généalogie que par la foi.

Peu à peu, il nous est apparu que le Saint Esprit nous conduisait à l’Église de Dieu en Christ, mennonite. Le lundi de cette semaine, le 11 février, cela faisait quarante ans depuis que nous étions baptisés et devenus membres de cette église. Nous avons été bénis et sommes toujours convaincus qu’il s’agit de l’endroit où la foi une fois transmise aux saints reste une réalité vivante.

Il y a vingt ans, je travaillais à temps partiel pour l’agence de distribution de traités de l’église (on peut le trouver ici : Société évangélique de Bibles et traités) afin d’aider avec les lettres reçues en français. Il y avait déjà des gens en République démocratique du Congo qui étudiaient nos tracts français, notre littérature doctrinale et nos leçons pour l’école du dimanche. Ils étaient convaincus qu’il enseignaient la vraie foi et souhaitaient être partie de l’église.

Cela a pris longtemps, mais ces gens sont restées inébranlables. Il y a un an, le ministre nigérian Paulinus Aigbonoga a été envoyé en missionnaire auprès de ces gens, afin de déterminer la profondeur de leurs convictions et de leur enseigner plus pleinement où il y avait besoin. Ce frère a déjà été missionnaire au Bénin et est capable de communiquer en français. En janvier, un groupe de ministres s’est réuni pour une visite avec ces gens et 14 ont été baptisés. Ce mois-ci un autre 12 ont été baptisés. L’Église de Dieu en Christ mennonite est maintenant une réalité en RD Congo.

À propos de Bob Goodnough

Vivre aujourd'hui à la lumière de l'histoire et de l'éternité
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Une réponse à Il faut chercher pour trouver

  1. huguesandries dit :

    Merci pour ce beau témoignage de ténacité et de persévérance.

    J’aime

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