Néanmoins, le solide fondement de Dieu reste debout,
avec ces paroles qui lui servent de sceau :
Le Seigneur connaît ceux qui lui appartiennent ;
et :
Quiconque prononce le nom du Seigneur,
qu’il s’éloigne de l’iniquité.

Ici, dans 2 Timothée 2.19, l’apôtre Paul donne les règles de base permettant de déterminer si je suis chrétien ou non.

La première règle est que le salut n’est pas une transaction à sens unique – il ne suffit pas de dire que je connais Dieu et que désormais je serai un chrétien. La vraie question est « Est-ce que Dieu me connaît? » Jésus a averti que nombreux seraient ceux qui prétendent le connaître et qui ont fait beaucoup de choses merveilleuses au service de lui, mais au jour du jugement il répondra : « Je ne t’ai jamais connu. »

Dieu appelle, je réponds, et si Dieu voit que j’ai répondu de tout mon cœur, sans réserve, il m’adopte comme son enfant. Nous saurons quand cela se produira. « Et vous n’avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba ! Père ! » (Romains 8.15). « Et nous connaissons qu’il demeure en nous par l’Esprit qu’il nous a donné » (1 Jean 3.24).

La deuxième règle est que je ne peux plus continuer à vivre comme auparavant.  » Je mettrai mon esprit en vous, et je ferai en sorte que vous suiviez mes ordonnances, et que vous observiez et pratiquiez mes lois » (Ézéchiel 36.27). « Celui qui dit qu’il est dans la lumière, et qui hait son frère, est encore dans les ténèbres. Celui qui aime son frère demeure dans la lumière, et aucune occasion de chute n’est en lui »(1 Jean 2. 9-10).

La théologie peut facilement devenir très complexe ; parfois cela ne s’agit que d’un exercice intellectuel qui ne nous aide pas à nous montrer comment vivre en tant que chrétien. Mais si j’ai le Saint-Esprit en moi et que j’aime mon prochain comme moi-même, je ne voudrais pas voler, mentir, tromper ou blesser qui que ce soit. Pourquoi le rendre plus compliqué que ça ?