À quelle source boirons-nous?

«Il est un fleuve dont les courants réjouissent la cité de Dieu» (Psaume 46.45). Il s’agit du fleuve de vie qui coule du trône de Dieu et qu’Ézéchiel et Jean ont vu dans leurs visions. C’est l’eau vive que Jésus a promise à la femme au puits pour étancher à jamais sa soif. Dans un autre lieu, Jésus promet que cette eau vive coulera des croyants pour apporter un rafraîchissement aux âmes assoiffées.

Comment se fait-il alors que tant de personnes qui citent le nom de Jésus semblent encore insatisfaites et sans joie? Peut-être ont-ils appris une forme de piété qui semble réelle, mais qui ne satisfait pas l’âme? Ou bien boivent-ils les eaux empoisonnées de l’absinthe qui coulent dans le désert de ce monde (Apocalypse 8.10,11)? L’absinthe, artemisia absinthium, est une plante dont les feuilles aromatiques peuvent être utilisées pour produire une boisson alcoolisée au goût amer. Ceux qui la boivent prétendent que l’absinthe produit une ivresse lucide qui ouvre l’esprit.

Je me demande si ce n’est pas de cela que la Bible nous met en garde. Lorsque nous buvons les eaux amères de l’absinthe, nous avons l’impression d’être illuminés pour voir les choses plus clairement qu’auparavant. Les faiblesses et les défauts des autres sont si évidents que nous ne comprenons pas pourquoi personne d’autre ne les voient pas. En même temps, nos propres fautes et faiblesses disparaissent de notre champ de vision. Lorsque nous buvons des sources contenant de l’absinthe cela mine notre foi en la Providence de Dieu, empoisonne nos relations et conduit finalement à la mort spirituelle.

La vision du fleuve de vie d’Ézéchiel inclut un avertissement qui devrait nous effrayer si nous faisons partie de ces chrétiens qui voient si clairement les fautes des autres : «Ses marais et ses fosses ne seront point assainis, ils seront abandonnés au sel» (Ézéchiel 47.11). Ici même, dans les bas-fonds et les marais, tout près du torrent qui donne la vie, il y a de grands dangers. L’eau qui s’y trouve ne peut étancher notre soif ni guérir nos infirmités; pourtant, tant de gens semblent n’entrer que jusqu’ici dans l’eau et méprisent ceux qui vont plus loin.

Si c’est parce qu’elle nous donne une illumination qui nous élève au-dessus de nos frères que nous aimons cette eau au goût amer, nous devons cesser de boire à cette source. C’est de l’absinthe, elle ne fera rien de bon pour nous, nos familles ou nos assemblées. Si nous voulons restaurer notre foi, notre vision, notre amour pour nos frères et sœurs chrétiens et pour toute l’humanité, nous devons trouver la source d’eau vive et nous abreuver profondément à ce torrent rafraîchissant et guérisseur.

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