Documents importants sur ce site

Voici une liste de documents importants relatifs à l’histoire et à la doctrine des anabaptistes et des mennonites que vous trouverez sur ce blogue

Image par Colleen ODell de Pixabay

À Diognète
Une exposition de la foi chrétienne qui date du IIe siècle.
Vous la trouverez sous la rubrique Église primitive

L’Antéchrist
Une exposition des faux enseignements de l’Église catholique romaine, écrit vers l’an 1120 par des chrétiens albigeois du sud de la France.
Vous le trouverez sous la rubrique l’Antéchrist

La noble leçon
Un exposé de l’histoire de la vraie foi chrétienne, écrit par des croyants vaudois vers 1120.
Vous le trouverez sous la rubrique Les anciens vaudois

Un miroir de baptême
Une exposition du baptême d’Esprit, d’eau et de sang. Publié pour la première fois en 1744, écrit par Henry Funk, le premier évêque mennonite d’Amérique du Nord.
Vous le trouverez sous la rubrique Baptême

Origine et doctrine des mennonites
Publié pour la première fois en 1841. Écrit par Benjamin Eby, le premier évêque mennonite au Canada.
Vous le trouverez sous la rubrique les mennonites au Canada

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Ce qui était dépassé est devenu le dernier cri

J’ai rejoint les personnes qui ont adopté la dernière tendance technologique. Je porte désormais un Moleskine dans ma poche, où que j’aille.

Le nom moleskine vient d’un type de tissu fabriqué en Angleterre. Pendant plus de 100 ans, un petit relieur de Tours, en France, a fabriqué un petit carnet dont la couverture ressemblait à de la moleskine. Le carnet était muni d’une bande élastique pour le maintenir fermé, d’un signet et d’une pochette à l’intérieur de la couverture arrière. Le carnet Moleskine a été très prisé par les artistes et les écrivains parisiens. L’entreprise a cessé ses activités en 1986. Onze ans plus tard, une entreprise milanaise a relancé le Moleskine, dans plusieurs formats, et le vend dans le monde entier.

Image par Loyloy Thal de Pixabay 

Le Moleskine est un carnet robuste avec une couverture rigide, des coins arrondis qui résistent à l’usure et un papier de haute qualité. Il présente de nombreux avantages par rapport à n’importe quel appareil électronique pour prendre des notes, faire des dessins ou noter des inspirations au fur et à mesure qu’elles se présentent à l’esprit.

Avec un Moleskine, je suis le système d’exploitation, le logiciel de traitement de texte et l’imprimante. Il n’y a pas besoin de piles, de fils, d’une prise électrique ou d’une connexion internet. Si je tombe en panne, pour une sieste ou pour la nuit, rien de ce que j’ai écrit n’est perdu. Lorsque je me réveille, il n’est pas nécessaire d’attendre que le carnet démarre.

J’ai une tablette électronique avec un clavier, aussi un téléphone intelligent, mais l’utilisation de ces petits claviers est lente et sujette aux erreurs. Le lien entre la pensée, la main et le papier est plus intuitive, moins encombrante et donc plus productive. J’ai de nombreux carnets qui sont tout simplement trop grands pour être emportés partout. Tout ce dont j’ai besoin, c’est d’un Bic et d’un Moleskine.

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Pourquoi y a-t-il deux histoires dans l’Ancien Testament ?

Les récits des livres de Samuel et des Rois racontent une histoire d’Israël, tirée de documents sources plus anciens. Les Chroniques sont une histoire couvrant la même période, tirée des mêmes documents sources, mais elles sont différentes. Comment cela se fait-il ?

La réponse est simple : les premières histoires ont été écrites par Jérémie avant la captivité babylonienne pour avertir le peuple du jugement imminent de Dieu; la seconde histoire a été écrite par Esdras après la captivité pour rappeler au peuple l’amour et la miséricorde de Dieu. Si vous doutez de ces attributions, comparez les quatre derniers versets de 2 Rois avec les quatre derniers versets de Jérémie. Ils sont identiques, mot pour mot. (Il se peut que la rédaction effective de Samuel et de Rois ait été faite par Baruch selon les instructions de Jérémie). Ensuite, comparez les deux derniers versets de 2 Chroniques avec le début d’Esdras. Ils sont à nouveau identiques, mot pour mot.

Jérémie a souligné les manquements des rois d’Israël et de Juda, mentionnant comment le cœur de Salomon était détourné par ses femmes et mettant particulièrement l’accent sur la méchanceté de Manassé. Esdras ne dit rien de négatif au sujet de Salomon et rapporte la repentance de Manassé et la façon dont il a passé les années suivantes de sa vie à réparer le mal qu’il avait fait.

En d’autres termes, si Jérémie relate l’infidélité du peuple de Dieu, Esdras relate la fidélité de Dieu.

Tous deux sont des rappels nécessaires pour le peuple de Dieu à toutes les époques, y compris aujourd’hui. Nous devons nous rappeler que Dieu jugera nos péchés, mais nous devons aussi être assurés qu’il est miséricordieux et juste pour pardonner nos péchés lorsque nous nous repentons.

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La place centrale de Jésus-Christ

L’ordre des livres de l’Ancien Testament dans nos Bibles ne suit pas la séquence d’origine des Écritures hébraïques. Nos Bibles suivent l’ordre qui est apparu pour la première fois dans la traduction grecque appelée la version des septante, qui a été faite au 3e siècle avant Jésus-Christ.

À l’origine, les Écritures hébraïques étaient écrites sur des parchemins et conservées dans trois compartiments dans les synagogues. Les Bibles hébraïques imprimées suivent la même disposition, comme indiqué ci-dessous.

LA LOI
Genèse
Exode
Lévitique
Nombres
Deutéronome

LES PROPHÈTES
Les anciens prophètes
Josué
Juges
Samuel
Rois

Les derniers prophètes
Ésaïe
Jérémie
Ézéchiel
Les Douze (Osée à Malachie, tous en un seul rouleau)

LES ÉCRITS
Livres poétiques
Psaumes
Proverbes
Job

Les cinq rouleaux
Cantiques des Cantiques
Ruth
Lamentations
Esther
Ecclésiaste

Livres historiques
Daniel
Esdras-Nehémie (un rouleau)
Chroniques

Ceci n’est pas seulement d’un intérêt historique. Il y a d’autres éléments que j’aimerais souligner dans de futurs articles, mais l’élément le plus significatif est que les Écritures hébraïques se terminent avec le peuple juif autorisé par Cyrus, roi de Perse, à retourner à Jérusalem et en Judée. Mais à ce stade, ils n’ont ni roi ni royaume. Ils sont toujours un état vassal de la Perse, mais attendent avec impatience la venue du Messie et la restauration du royaume.

Après ça, tout est silencieux pendant 400 ans. Puis le Nouveau Testament commence avec l’évangile de Matthieu. Les Chroniques commencent avec plusieurs généalogies. Matthieu choisit l’une d’entre elles, la lignée royale de David, et la prolonge jusqu’à la naissance de Jésus de la vierge Marie, et raconte comment cela était l’accomplissement de ce qui avait été promis dans les Écritures hébraïques.

Le chapitre deux de Matthieu commence par un groupe d’étrangers qui se présente à Jérusalem et demande où ils peuvent trouver le nouveau-né, le roi des Juifs. Au chapitre 3, Jean-Baptiste annonce que le royaume des cieux est proche. Peu après, Jésus commence à prêcher la bonne nouvelle du royaume. Matthieu indique au moins 16 fois comment un événement dans la vie de Jésus est un accomplissement des Écritures.

Voyons-nous comment l’ordre traditionnel des Écritures hébraïques s’accorde parfaitement avec le Nouveau Testament ? Les Chroniques nous laissent avec des questions sur la manière et le moment où les types et les prophéties non accomplis pourraient se réaliser. L’Évangile de Matthieu révèle comment tous ces types et prophéties s’accomplissent en la personne de Jésus-Christ.

En Luc 24.44, Jésus raconte aux apôtres comment les trois parties des Écritures hébraïques ont été accomplies en lui : «il fallait que s’accomplît tout ce qui est écrit de moi dans la loi de Moïse, dans les prophètes, et dans les psaumes».

Ainsi, Jésus est le personnage central de l’histoire de l’humanité. Toutes les Écritures de la Genèse aux Chroniques l’indiquent; toutes les Écritures de Matthieu à l’Apocalypse le montrent comme étant le remède à notre besoin le plus profond : le besoin d’être réconcilié avec notre Créateur.

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Se pourrait-il que j’aie des préjugés ?

Fady Dagher est né au Liban, a grandi en Côte d’Ivoire et est venu au Canada en tant que jeune adulte. Il a été agent de police dans la ville de Montréal pendant de nombreuses années et, il y a quelques années, il a été engagé comme chef de la police de la ville de Longueil. Il y a quelques mois, il est devenu chef de la police de la ville de Montréal.

C’est déjà une remarquable histoire de réussite canadienne. La raison de son retour à Montréal est encore plus intrigante. Cette ville très cosmopolite a été, ces dernières années, le théâtre d’incidents de violence interethnique et des accusations de racisme ont été portées contre la police municipale. On a estimé que M. Fady avait les compétences, la vision et l’ouverture d’esprit nécessaires pour apaiser la situation.

Il ne nie pas l’existence de préjugés chez certains policiers et dans le grand public. Il avoue même avoir eu lui-même certains de ces sentiments. Il ne pense pas que la solution consiste à discipliner les policiers pour chaque petit incident, mais à créer une atmosphère de compréhension. Il affirme que le racisme, et les préjugés en général, est si subtil et sournois qu’une personne peut même ne pas en avoir conscience. La solution consiste à apprendre à se connaître et à prendre conscience de ses propres suppositions sur les autres.

Ce dernier paragraphe est une paraphrase de ce que j’ai retenu d’une récente interview de Fady Dagher par un journal. J’ai été frappé par le fait que c’est quelque chose que beaucoup d’entre nous, qui sont des disciples de Jésus-Christ, doivent encore apprendre. Nous sommes tous enthousiasmés pour les missions dans les nations lointaines, mais lorsque des gens de ces nations immigrent au Canada et se présentent dans nos quartiers, nous avons tendance à nous méfier d’eux. Il est vrai que beaucoup d’entre eux ont tendance à former des communautés de gens comme eux. Mais ne faisons-nous pas de même? Comment pouvons-nous nous comprendre les uns les autres si nous ne faisons aucun effort pour apprendre à nous connaître?

Jésus nous a dit de faire des disciples de toutes les nations. Je crois que cela s’applique autant aux personnes de ces nations qui vivent parmi nous qu’à celles qui restent dans leur pays d’origine.

Je ne sais pas vraiment comment m’y prendre, mais je veux faire un effort plus sérieux pour franchir ces frontières invisibles qui nous séparent de ceux qui ne nous ressemblent pas.

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Le danger d’une interprétation tordue

(Reprise d’un article publié ici il y a deux ans.)

« Nous ne pouvons finalement passer sous silence un souvenir qui nous hante. Le 6 mars 1932, un remarquable couple de serviteurs de Dieu de l’étranger nous fit à l’improviste le plus grand plaisir de venir passer un dimanche au sein de notre église. Notre frère avait le cœur débordant de sa rencontre de la veille même avec Benito Mussolini. Au cours de l’entretien, notre visiteur, fervent disciple de l’école Darby-Scofield, révéla à son interlocuteur sa certitude d’une reconstruction prochaine de l’Empire romain, certitude que, très sincèrement, il croyait fondée sur la prophétie. Pour des raisons faciles à comprendre, le Duce accueillit avec le plus grand intérêt cette révélation inattendue. Sur ses instantes questions, le visiteur précisa, en lui lisant des textes bibliques à l’appui de sa conviction. Bonne note en fût soigneusement prise par le maître de l’Italie. Il est bien permis de présumer celui-ci en fût encouragé à affermir promptement des desseins qui, ayant commencé par L’Éthiopie et continuant par la France, ont valu au monde un accroissement de douleurs.

« Nouvel et saisissant exemple des incalculables incidences de toute interprétation hasardeuse de la prophétie de la part d’hommes pourtant parfaitement intentionnées. D’autres évangéliques, en tous pays et notamment dans le nôtre, préfèrent maintenant voir oublier l’emphase qu’ils ont naguère trop bruyamment mise sur une mission divine d’un Duce immensément orgueilleux, traître, cruel et moralement corrompu, et d’un Hitler cyniquement criminel. »

-Robert Dubarry, Pour faire connaissance avec un trésor caché

Le visiteur mentionné par Robert Dubarry aurait bien pu être Lewis Sperry Chafer (1871-1952). M. Chafer était fondateur du Dallas Theological Seminary et un auteur prolifique. La plupart de ses livres ont été écrits avant sa visite en France en 1932. Dans l’un d’eux que j’ai lus il y a plusieurs années, il a déclaré avec certitude que Benito Mussolini était l’Antéchrist et qu’il était en train d’établir un nouvel Empire romain, ce qui aurait préparé la voie pour l’enlèvement, la grande tribulation et le règne de mille ans du Christ.

Beaucoup de mal a été fait par les théologiens qui prennent 2 Timothée 2.15 « Efforce-toi de te présenter devant Dieu comme un homme éprouvé, un ouvrier qui n’a point à rougir, qui dispense droitement la parole de la vérité », comme leur permis de découper la Bible en petits morceaux et les réorganiser d’une manière qui correspond à leur façon de penser.

L’antidote à cela se trouve dans 2 Pierre 3.15-16 : « Croyez que la patience de notre Seigneur est notre salut; comme notre bien-aimé frère Paul vous l’a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée. C’est ce qu’il fait dans toutes ses lettres, où il parle de ces choses; dans lesquelles il y a des points difficiles à comprendre, don’t les personnes ignorantes et mal affermies tordent le sens, comme celui des autres Écritures, pour leur propre ruine. »

Une grande partie de l’enseignement théologique de nos jours consiste à tordre les Écritures. J’ai lu livres écrits par John F. Walvoord, qui était président du Dallas Theological Seminary pendant de nombreuses années, J. Dwight Pentecost qui y enseignait et Hal Lindsey qui y a obtenu son diplôme en théologie. Ils tiennent tous à l’enseignement millénariste dispensational, mais chacun a sa propre tournure. C’est la lecture de ces livres qui m’a convaincu que leur théologie était basée sur autre chose que l’enseignement simple de la Bible.

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Ne lis pas ceci !

Sauf si tu veux changer ta vie.

Le monde est en désordre, il l’a toujours été. Les jours précédents n’étaient pas meilleurs qu’aujourd’hui. Ce sont les gens d’hier qui ont vu le gâchis et ont essayé de faire un monde meilleur qui ont créé le gâchis dans lequel nous vivons aujourd’hui. On n’est pas plus sages qu’eux.

Ta vie est-elle un gâchis ? Il existe un moyen de changer en mieux ta vie. Mais c’est un moyen dangereux. Il faut abandonner toutes nos ambitions égoïstes, les clouer à la croix chaque jour, et suivre Jésus.

Vois-tu des chrétiens égoïstes qui se vantent beaucoup de leurs victoires en Jésus ? Peut-être ont-ils manqué cette partie concernant la croix. La joie vient lorsque nous marchons avec Jésus, mais pas la vantardise.

Pour devenir chrétien, il faut confesser que ma vie est un gâchis et que c’est moi qui ai fait ce gâchis. Si je dis à Dieu que je vis parmi une bande de gens désordonnés et que je fais du mieux que je peux dans ces circonstances, il ne m’écoutera pas. Il veut une vie meilleure pour moi, mais je ne peux pas obtenir cette vie meilleure par mes propres efforts.

C’est là que cela devient dangereux. Il doit y avoir une mort, la mort de mon orgueil, de mes attitudes supérieures et de mes ambitions égoïstes. La bonne nouvelle est que j’aurai une nouvelle vie après cette mort. Je serai en paix avec Dieu et avec tous ceux qui m’entourent. J’aimerai tout le monde et je serai aimé. C’est ainsi que l’on peut changer le monde, une personne à la fois. Cela peut sembler peu, mais c’est la seule chose qui fonctionne. Tous les grands projets pour construire un monde meilleur ne mèneront qu’à un plus grand gâchis pour la prochaine génération.

Mais tu as la possibilité de faire partie d’un monde meilleur, ici et maintenant, au milieu de tout ce désordre. Et d’être un témoignage vivant aux autres que cette possibilité est réel et à leur portée.

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Allez, faites des disciples

Sur un mur de notre salle à manger est accrochée une devise murale, disant :

Seul, on va plus vite.
Ensemble, on va plus loin.

C’est un cadeau d’un frère du Québec et j’en suis venu à la considérer comme une analogie de la vie chrétienne.

Lorsque je suis né de nouveau et que j’ai commencé à suivre ce chemin chrétien, j’ai fait des progrès rapides. Sauf que, de temps en temps, je m’apercevais que j’avais suivi un sentier qui semblait attrayant, mais qui se révélait aller à la dérive. Je devais alors revenir sur mes pas et retrouver le bon chemin. Je semblais avancer rapidement, mais en réalité le progrès était lent.

J’ai fréquenté diverses églises, rencontré beaucoup de gens bien intentionnés, qui croyaient tous être sur le chemin étroit, mais chacun semblait suivre une carte différente.

Depuis près de 44 ans, je fais partie d’une église dans laquelle je crois que nous suivons tous la même carte. Nous avons tous notre façon de voir les choses et cela conduit parfois à des idées différentes sur la meilleure façon de parcourir ce chemin. Nous faisons tous des erreurs, nous nous laissons entraîner dans des raisonnements qui ne sont pas utiles, nous disons et faisons des choses que nous regrettons, nous ratons des occasions de servir le Seigneur que nous regrettons.

Petit à petit, nous apprenons les uns des autres ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas. Nous lisons tous la même Bible, nous suivons le même Saint-Esprit, et chacun d’entre nous entend une petite partie que les autres n’ont pas entendue. Lorsque nous entendons leurs expériences, leurs points de vue, nous en apprenons un peu plus sur la façon de marcher sur ce chemin. Chacun de nous est plus avancé dans sa croissance spirituelle qu’il ne le serait s’il marchait seul. Il ne s’agit pas d’avoir chaque étape décrite dans un livre de règles, mais d’apprendre à être soumis les uns aux autres, à porter les fardeaux les uns des autres, à voir la vie de Christ dans chaque frère et sœur.

C’est pourquoi la grande mission ne nous dit pas d’aller faire des convertis. Elle nous dit de faire des disciples — de toutes les nations. Tous ont besoin d’apprendre le sens profond des enseignements de Jésus. Cela fonctionne toujours mieux lorsqu’on marche avec d’autres fidèles que lorsqu’on marche seul.

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L’autorité du Saint-Esprit dans l’histoire du christianisme

De nombreux historiens sont convaincus, à tort, qu’il doit y avoir des preuves de l’autorité humaine dans les événements de l’histoire chrétienne. Il est certain qu’il y a eu des personnes remarquables à de nombreux moments de cette histoire. La question que nous devons nous poser est la suivante : ont-ils façonné les événements de leur époque, ou les événements ont-ils été façonnés par le Saint-Esprit et ces hommes n’ont-ils été que des témoins de cette autorité spirituelle ? À titre d’exemples, je voudrais mentionner brièvement trois croyances concernant des épisodes de cette histoire que je considère comme fallacieuses.

Le contenu du Nouveau Testament a été en doute jusqu’à ce que des conseils de l’Église catholique romaine tranchent la question au IVe siècle.
Il existe des preuves évidentes que les 27 écrits que nous appelons le Nouveau Testament ont été acceptés comme Écriture sainte peu après leur rédaction. Il n’existe aucune trace d’une quelconque décision formelle, il semble que le Saint-Esprit ait imprimé l’authenticité et l’utilité de ces écrits sur les croyants en de nombreux endroits différents et qu’ils aient commencé à être rassemblés et diffusés sous forme de manuscrits. Il y avait beaucoup d’autres écrits connus des premiers croyants, certains ont été largement lus, mais pas acceptés comme Écritures ; d’autres ont été rejetés comme hérésie pure et simple. Au quatrième siècle, les 27 livres du Nouveau Testament étaient fermement établis dans l’esprit des croyants comme Écritures et les évêques réunis en concile auraient provoqué un tollé s’ils avaient essayé d’en supprimer quelques-uns ou d’en ajouter d’autres.

Claude, archevêque de Turin au IXe siècle, a été la principale influence des vaudois.
Il y avait certainement une affinité de croyance entre Claude et les Vaudois, mais cela n’établit pas de cause à effet. Ou, s’il y avait eu cause et effet, cela pourrait bien être dans la direction opposée à celle qui est souvent décrite. Le fait qu’un archevêque catholique romain puisse défier ouvertement l’autorité du pape doit indiquer qu’un grand nombre de personnes dans sa région n’acceptaient pas l’autorité du pape non plus. Les Vaudois des vallées alpines et les Albigeois du sud de la France affirmaient pratiquer leur foi bien avant l’apparition de Claude dans la région. Et bien avant l’époque de Pierre Valdo, d’ailleurs. Ils affirmaient simplement être des chrétiens vivant dans l’obéissance aux Écritures et au Saint-Esprit et ne reconnaissaient aucun homme comme fondateur autre que Jésus-Christ.

John Wyclif est le fondateur du mouvement Lollard en Angleterre au XIVe siècle.
Là encore, il y avait une forte affinité dans les croyances, mais il est plus probable que Wyclif ait été influencé par les lollards plutôt que l’inverse. Les lollards étaient simplement la branche anglaise des Vaudois de l’Europe continentale. Le nom lui-même est d’origine néerlandaise. L’Église catholique romaine ne voulait pas que son peuple sache qu’il existait une église rivale dans toute l’Europe qui était d’une seule foi et dont les branches dans chaque région étaient en communication constante les unes avec les autres. Elle a donc dépeint chaque branche de ce mouvement anabaptiste comme un mouvement unique fondé par une personne locale éminente. Eux-mêmes n’ont jamais eu cette prétention, mais se considéraient comme de simples chrétiens s’efforçant de vivre en humble obéissance au Saint-Esprit.

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La clé de la fraternité chrétienne

« Il n’y a ici ni Grec ni Juif, ni circoncision ni incirconcision, ni barbare ni Scythe, ni esclave ni libre; mais Christ est tout et en tous » (Colossiens 3.11).

Permettez-moi de décortiquer cette déclaration, dans la manière dont je comprends sa pertinence pour notre époque. Ni Grec ni Juif, cela veut dire les personnes de la même origine que moi et celles qui sont différentes, mais qui parlent une langue que je peux comprendre ; circoncision ou incirconcision, cela signifie des pratiques religieuses qui m’amènent à penser que je suis meilleur que les autres aux yeux de Dieu ; un barbare est quelqu’un qui parle une langue que je ne peux pas comprendre, un Scythe pourrait être quelqu’un dont la culture et le style de vie me semblent bizarres ; esclave ou libre fait référence à l’échelon économique sur lequel chacun de nous se trouve.

L’apôtre nous dit qu’aucune de ces choses n’a d’importance pour Dieu, du moment que cette personne est lavée dans le sang de l’Agneau. Elles ne devraient pas non plus avoir de l’importance à un chrétien né de nouveau; nous ne devrions pas regarder les choses extérieures, mais ouvrir les yeux pour voir l’Esprit du Christ à l’œuvre dans la vie de l’autre. C’est la seule base d’une véritable communion chrétienne.

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Joyeux Noël

Voici, l’enfant nous est né
Et le Fils nous est donné !
À Dieu gloire dans les cieux,
Grâce et paix dans ces bas lieux !

Il vient de l’humanité
Revêtir l’infirmité,
Et porter sur une croix
De nos péchés tout le poids.

Sois le bienvenu, Seigneur !
Viens habiter dans mon coeur ;
Que, vaincu par ton amour,
Il soit à toi sans retour.

Je t’adore, Ô divin Roi !
Qui t’abaisses jusqu’à moi ;
Viens établir pour jamais
En nous ton règne de paix.

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