Le troisième article écrit par ma femme au sujet de la prophétie.
Lorsque mon père était sur son lit de mort, craignant ce qui l’attendait de l’autre côté, mais ne voulant toujours pas penser à un Dieu saint, je lui ai demandé : «Pourquoi pensez-vous que Dieu a créé l’humanité en premier lieu?»
Quand il a répondu «je ne sais pas», je lui ai dit que Dieu voulait quelqu’un à aimer… et quelqu’un qui l’aime. Mon père n’a jamais été aimé de son père. Il a lutté toute sa vie contre cette perte, et contre le concept d’un Dieu aimant. Malheureusement, c’est le cas de beaucoup de gens.
Trente ans plus tard, c’est toujours ainsi que je le lis : Dieu voulait un peuple qui lui appartienne, qui l’aime, lui fasse confiance et le serve volontairement. Il a donc créé un peuple et un magnifique jardin. Et il les a aimés. Il a marché et parlé avec eux dans le jardin. Mais… il fallait qu’ils fassent un choix.
Dieu nous a toujours donné un choix. Il aurait pu envoyer un ange pour frapper chacun d’entre nous sur la tête et dire «Oui, Dieu est réel», mais il n’a jamais voulu forcer les gens à croire. Il nous donne donc un choix, la connaissance d’une option. Dans le jardin d’Eden, le couple créé par Dieu s’est vu offrir un choix. Un arbre… et l’ordre : «Tu ne mangeras pas du fruit de cet arbre». Un test assez simple. Vous connaissez sans doute la suite.
De la manière dont l’univers est organisé, et Dieu étant pur et saint, le péché doit être puni. Même vous et moi qui avons délibérément fait des choses que nous savions mauvaises, même si nous espérons que nos petits péchés seront pardonnés, pensons qu’il doit y avoir un compte à rendre. Nous ne sommes pas disposés à laisser les Hitler, les Staline, les Jack l’Éventreur et les Ben Laden, les bourreaux, les meurtriers et les pédophiles, être blanchis et entrer au paradis avec leurs victimes. Toutes les religions du monde enseignent que les personnes cruelles doivent faire face au jugement dernier. Ils seront punis pour les souffrances qu’ils ont causées.
Le péché doit être puni, mais Dieu n’était pas prêt à rejeter tous les pécheurs. Il n’est pas un Créateur du genre «C’est fini, tu as eu ta chance, maintenant tu l’as perdue». Il a un cœur plein d’amour pour l’humanité. C’est pourquoi, dans ses rapports avec nous et nos péchés, Dieu a élaboré un plan de sauvetage. Il l’a ensuite démontré d’une manière que l’humanité pouvait comprendre. On ne parle pas de la théorie quantique à un enfant de huit ans, même s’il pense tout savoir. On lui fait plutôt une démonstration simple, avec suffisamment de détails de base pour qu’il puisse comprendre.
Trois choses dont Dieu avait besoin pour son plan :
– Un miroir
– Un berceau
– Un substitut
La nation d’Israël était le miroir de Dieu, une représentation physique des vérités spirituelles. Il a choisi les Hébreux parmi les nations et les a installés dans un pays qui leur était propre. C’est une illustration de la terre promise spirituelle dans laquelle les chrétiens entrent lorsqu’ils naissent de nouveau.
Par l’intermédiaire de ce peuple, il a démontré son plan de rédemption, leur donnant des sacrifices vivants pour montrer comment le péché doit être expié. Il les a punis lorsqu’ils se sont égarés en laissant des nations ennemies les conquérir, tout comme Satan conquiert une âme et la réduit en esclavage. Il a montré comment, lorsque le peuple revenait à lui, il le délivrait de son ennemi.
Israël était son miroir, ou plutôt son vitrail. Israël était son Église sur terre, mais avec tous les défauts et les errements auxquels l’humanité est sujette. Il s’agissait de personnes réelles afin que nous puissions nous regarder dans ce miroir et nous voir nous-mêmes. Dans cette fenêtre, il a dressé un tableau de ses relations avec son peuple, avec les individus qui sont fidèles comme avec ceux qui se détournent, et de la manière dont il traitera un jour l’Église, son Épouse, la Nouvelle Jérusalem.
L’apôtre Jean a reçu une vision de ce nouveau monde merveilleux : «Et moi, Jean, je vis la ville sainte, la Jérusalem nouvelle, qui descendait du ciel, d’auprès de Dieu, préparée comme une mariée parée pour son mari. Et j’entendis du ciel une voix du ciel forte qui disait : Voici, le tabernacle de Dieu avec les hommes; et il habitera avec eux; et ils seront ses peuples; Dieu lui-même sera avec eux, leur Dieu.» Apocalypse 21.2-3
La nation d’Israël a également été le berceau de Dieu. Il a promis à Abraham que «toutes les nations de la terre seront bénies en toi et en ta postérité». De nombreux écrits promettaient la venue d’un roi, «le lion de la tribu de Juda» et «de la famille de David». Il rachèterait l’humanité, tant les Juifs que les païens. Il serait le sacrifice, le substitut acceptable pour le péché, pour ceux et celles qui se tourneraient vers lui avec foi et choisiraient de le suivre.
Après avoir complété le tableau, après avoir utilisé le berceau d’Israël pour donner naissance à son Fils, le Rédempteur de tous les hommes, après avoir offert le salut au peuple juif en premier lieu, qui l’a rejeté, Dieu a finalement abandonné Israël en tant que son peuple. Il nous reste le tableau des écrits de l’Ancien Testament, mais le miroir s’est brisé.
Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes et lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l’avez pas voulu! Voici que votre maison vous est laissée déserte. Matthieu 23.37-38
Jésus leur dit : N’avez-vous jamais lu dans les Écritures : La pierre qu’ont rejeté ceux qui construisent, celle-là est devenue la tête de l’angle; c’est par le Seigneur qu’elle l’est devenue, et elle est admirable à nos yeux? C’est pourquoi je vous dis que le royaume de Dieu vous sera ôté, et qu’il sera donné à une nation qui en produira des fruits. Matthieu 21.42- 43
Christine Goodnough
