Seigneur, fais de nous des ouvriers de paix,
Seigneur, fais de nous des bâtisseurs d’amour.
Là où demeure la haine,
Que nous apportions l’amour.
Là où se trouve l’offense,
Que nous cherchions le vrai pardon.
Là où grandit la discorde,
Que nous cherchions l’unité.
Là où l’erreur est presente,
Que nous parlions la vérité.
Là où persistent les ombres,
Que nous mettions la lumière.
Là où règne la tristesse,
Que nous fassions chanter la joie.
Là où s’attarde le doute,
Que nous apportions la foi.
Là où s’installe la crainte,
Que nous fassions briller l’espoir.
Fais de nous ceux qui consolent,
Non ceux qu’il faut consoler.
Fais de nous ceux qui comprennent,
Non ceux qui doivent être compris.
Car c’est à celui qui donne,
Qu’en retour Dieu donnera.
Car à celui qui pardonne,
À son tour on pardonnera.
Ce poème, ou prière, n’était pas connu avant l’an 1912, lorsqu’il est apparu dans un livret des dévotions publié à Paris. Le nom de l’auteur n’était pas donné, mais depuis l’an 1925 il est souvent attribué à St. François d’Assise. L’évidence de cela est toujours introuvable. N’importe qui les ont écrits, ce sont des bonnes paroles pour guider nos méditations après le carnage à Paris hier soir.
Sans doute, le gouvernement français ripostera contre ceux qui sont à l’origine de cette œuvre de haine. C’est son devoir. « Le magistrat est serviteur de Dieu pour ton bien. Mais si tu fais le mal, crains ; car ce n’est pas en vain qu’il porte l’épée, étant serviteur de Dieu pour exercer la vengeance et punir celui qui fait le mal. » (Romains 13.4)
Mais enfin, on doit se rendre compte que la haine ne peut pas être vaincu par la haine. En tant que chrétiens, disciples du Prince de la Paix, nous devrions avoir le cœur pur, exempt de haine et d’amertume. Nos rapports avec les gens autour de nous devraient toujours être empreintes d’amour, de gentillesse et d’honnêteté. Si nous regardions tous les musulmans et tous ceux qui ont l’air d’être Arabe comme nos ennemis, comment donc pourraient-ils croire que le christianisme est une religion d’amour et de paix ?