Nous croyons et nous confessons que, puisque la nature du cœur de l’homme est mauvaise dès sa jeunesse (Genèse 8.21 ; Ézéchiel 12.2), et que par là il est enclin à toutes sortes d’injustices, de péchés et de malice, la première leçon du Nouveau Testament est la repentance et l’amendement de la vie (Marc 1.15). Les hommes ayant des oreilles pour entendre et des cœurs pour comprendre, doivent produire des fruits convenables à la repentance, s’amender et croire à l’Evangile, laisser le mal et faire le bien, cesser de vivre dans l’injustice, renoncer au péché, et de dépouiller le vieil homme avec ses œuvres (Colossiens 3.9), pour être revêtus du nouvel homme, qui est créé selon Dieu, dans une justice et une sainteté véritable. Car ni le baptême, ni la sainte Cène, ni la communion avec les fidèles, ni autres cérémonies extérieures ne peuvent plaire à Dieu sans la foi, sans la régénération, sans changement et sans renouvellement de vie. Tout cela ne peut donner de consolation, ni d’espérance pour le salut, mais il faut s’approcher de Dieu avec un cœur sincère, avec une confiance pleine et parfaite (Hébreux 10.22) et croire en Jésus-Christ ainsi que l’Écriture le dit et le témoigne (Jean 7.35). Par cette foi nous recevons le pardon de nos péchés, nous sommes sanctifiés et justifiés et devenons enfants de Dieu. Comme tels, nous sommes rendus participants de son Esprit, de sa nature et de sa nature divine (2 Pierre 1.4), étant nés de Dieu et régénérés par une semence incorruptible (1 Pierre 1.23).
-Sixième article de la Confession de foi de Dordrecht de 1632