Beaucoup de prophètes de l’Ancien Testament ont été mis à mort à cause des choses qu’ils ont dites. Ils disaient la vérité que Dieu leur avait révélée par son Esprit, mais les dirigeants du peuple ne pouvaient pas supporter d’entendre cette vérité. Alors ils ont tué les messagers de Dieu en pensant que cela leur apporterait la paix.
Les dirigeants juifs du temps de Jésus firent de même. Ils voyaient Jésus comme une menace à leurs positions et le respect que les gens avaient pour eux, alors ils ont tué le messager. Nous ne devrions pas trop blâmer Pilate, il a semblé mieux comprendre ce que Jésus faisait que les dirigeants juifs.
La plupart des apôtres sont morts en martyrs; les gens ne pouvaient pas accepter leur message, alors ils ont tué les messagers. Cela a continué à travers l’histoire. L’Église catholique romaine a probablement tué plus de chrétiens que les empires païens. Après la Réforme, les églises protestantes ont continué le massacre de chrétiens qui n’acceptaient pas leurs compromis.
Une foi qui doit être tuée
La raison de l’assassinat de chrétiens pacifiques a toujours été que d’autres personnes les considéraient comme une menace pour leur autorité et leur position. Les chrétiens paisibles n’étaient jamais une menace physique. Leur offense était qu’ils ont refusé de mélanger les valeurs du monde avec les enseignements de Jésus-Christ; c’était un reproche cinglant à ceux qui l’ont fait. Ils ont donc essayé de réduire au silence et d’éliminer les messagers.
Une foi pour laquelle on reste silente
Les piétistes allemands pensaient avoir trouvé la solution. Ils seraient membres de l’Église luthérienne et seraient en même temps des croyants en Jésus-Christ nés de nouveau. Ils assistaient aux offices luthériens, prenaient la communion, baptisaient leurs bébés, se mariaient à l’église, puis se réunissaient en privé pour partager leur foi. Ils se sont appelés « les gens tranquilles du pays ». Certains groupes mennonites ont également pensé que c’était une bonne idée.
Lumière et sel
La lumière est ce qui révèle à la fois la vérité et l’erreur. Se taire à propos de notre foi, c’est mettre notre chandelle sous un boisseau et priver de lumière ceux qui nous entourent.
Le sel est ce qui préserve de la pourriture. À l’époque de l’Ancien Testament, tous les sacrifices étaient salés afin de ne pas offrir à Dieu quelque chose de pourri. Si nous nous sentons libres de nous livrer aux pratiques infructueuses du monde, où est le sel dont le monde a besoin?
Soyons toujours prêt
1 Pierre 3.15 : « Mais sanctifiez le Seigneur Dieu dans vos cœurs; et soyez toujours prêt à donner une réponse à tout homme qui vous demande une raison d’espérance qui est en vous avec douceur et crainte. »
Les gens s’interrogent à notre sujet, en tirant des conclusions de notre silence qui imputent ce que nous faisons à des facteurs autres que la foi en Jésus-Christ. Souvent, quand ils nous posent des questions ils ne savent pas trop quoi demander. Ne les laissons pas dans cette confusion. Nous n’avons pas besoin d’être agressifs ni d’être difficiles, mais soyons prêts à parler de notre foi, non pas de notre culture ou de notre mode de vie.
Peut-être un jour faire cela mettra notre vie en danger. Si tel est le cas, nous sommes en compagnie des prophètes, des apôtres et des saints des générations passés.