Il y a 150 ans, Louis Riel, le chef métis, a voulu établir une nouvelle église. Il était désenchanté par l’Église catholique romaine et ne voyait rien de mieux parmi les protestants. Il croyait que la Bible décrivait une église où des gens de toutes origines pouvaient se rassembler pour adorer Dieu et aspirait à établir une telle église dans les prairies canadiennes. Il avait étudié pour le sacerdoce et sa compréhension de la manière dont une telle église pouvait fonctionner était encore colorée par le catholicisme. Enfin, son rêve n’a abouti à rien.
Une telle insatisfaction est courante chez les personnes qui prennent la Bible au sérieux. L’une des raisons pour lesquelles il y a tant de dénominations aujourd’hui est que de nombreuses personnes ont décidé d’organiser une telle église selon leur propre compréhension.
Mais il existe une telle église, depuis le commencement. Les églises d’État ont tenté de l’exterminer et de détruire toute trace de son histoire. Pourtant, la vérité a un moyen de réapparaître malgré les tentatives de la supprimer. Au XIIe siècle, Reinerius, un prêtre catholique romain, a déclaré qu’il n’y avait pas de groupe plus dangereux pour l’Église catholique romaine que les Vaudois, « parce que c’est le plus ancien; pour certains, elle existe depuis l’époque de Sylvestre; d’autres disent du temps des apôtres. Et deuxièmement, parce qu’elle est plus générale (c’est-à-dire plus largement répandu) que les autres sectes; car il n’y a pas de pays où cette secte ne se trouve pas. »
Ceci est une admission rare d’un membre de l’Église catholique romaine. La plupart du temps, ils ont maintenu que chaque fois qu’ils trouvaient cette église dans une nouvelle localité, c’était un groupe isolé, sans aucun lien avec les autres, quelle que soit la façon dont leur foi se ressemblait. Ils voulaient désespérément cacher à leurs membres qu’une église alternative existait, avait toujours existé, et que les branches dans divers pays étaient toutes reliées les unes aux autres.
Ainsi, ils ont donné des noms différents à cette église dans chaque région où elle a été trouvée et lui ont imputé des doctrines et des pratiques qu’elle n’avait jamais défendues. À chaque époque, il y avait ceux qui se sont éloignés de la foi pure et ont adopté des croyances et des pratiques curieuses. Ces groupes ont été petits et de courte durée et n’étaient pas représentatifs de la foi des vrais anabaptistes.
Au XVIIe siècle, Thieleman J. van Braght, diacre de l’église mennonite en Pays-Bas, a fouillé des écrits et des archives antiques et publié une histoire soigneusement documentée de la foi anabaptiste. Ce livre compte plus de 1100 pages et s’intitule Het Bloedig Tooneel Der Doopsgesinde en langue néerlandaise, Martyrer Spiegel en allemand et Martyrs Mirror en anglais. Il s’agit d’une ressource précieuse, d’autant plus que plusieurs des registres dont van Braght a trouvé n’existent plus.
Il n’est pas nécessaire de créer continuellement de nouvelles églises. Il suffit de rechercher celui décrit dans le livre de van Braght. C’est ce que j’ai fait il y a plus de 40 ans.
Thank you so much my dear beloved brother! May God bless you for your publication that you are used to publishing. That will help some people around the world getting the knowledge of the truth which would make them saved somehow. What you always do, it’s written in the book of Matthew 24:14 and 1Timothy 2:4 that the pure Gospel has to be preached all over the earth so as to be testimony to all nations before the coming back of Jesus to judge the world. So, I am sorry for having written much, as well as having commented in english whereas the website is in french language. It’s because my keyboard is in english and to change it could take much time. Many thanks and greetings! I am among your brethren in faith from DRC Church of God in Christ, mennonite in Goma congregation. I have gotten your siteweb from brother Hugues Andries who is the owner of missionaireanabaptiste.org. May God be with till we meet one day if not possible on earth, let’s in heaven where we shall never be separated!
J’aimeAimé par 1 personne
Merci mon frère.
J’aimeJ’aime