Au début de ma vie chrétienne, j’ai obtenu un livre qui donnait une explication intellectuellement logique de l’expiation. Le thème était que Jésus avait subi une punition en enfer équivalente au tourment éternel de chaque âme qui serait jamais sauvée. Il n’y avait donc aucun besoin pour une âme sauvée d’avoir peur de l’enfer, car sa pénalité avait déjà été entièrement payée. D’autre part, il n’y avait aucun espoir pour ceux pour qui Jésus n’avait pas subi la punition éternelle.
Ce n’est que le plus bref des résumés de ce que j’ai lu, le sujet a été exposé en détail avec des Écritures sélectionnées à l’apport qui semblaient soutenir le point de vue des écrivains. J’ai réfléchi à cette explication pendant un certain temps. C’était un argument étanche, intellectuellement précis et je ne trouvais aucun point faible. Pourtant, dans cette précision mathématique, je ne pouvais trouver aucun moyen pour quelqu’un de savoir dans quel camp il était; était-il prédestiné au salut ou à la damnation? Comment pourrait-on le savoir?
Enfin, dans l’agitation de ces questions, je me suis agenouillé pour prier, demandant à Dieu de me faire comprendre comment la mort de Jésus a permis à Dieu de pardonner les péchés de l’humanité. La réponse a été immédiate — elle était silencieuse, mais je n’avais aucun doute qu’elle vient de Dieu : « Tu n’a pas besoin de comprendre. »
J’ai été déçu pendant un moment, puis je me suis rendu compte que l’agitation avait disparu — mon esprit était au repos. Je cherchais à comprendre le mécanisme de l’expiation qui serait intellectuellement satisfaisant et apaiserait mon esprit. Je me suis rendu compte maintenant qu’il n’est pas possible pour ce genre de compréhension d’apporter le repos et la paix. Pourtant, il n’a fallu que six mots de la voix de Dieu pour le faire.
Savoir que Dieu était conscient de mes troubles, qu’il attendait ma prière, qu’il avait répondu d’une manière qui répondait à mes besoins réels était plus précieux que n’importe quelle compréhension intellectuelle n’aurait jamais pu l’être.