Le triste état de l’éducation au Canada en 1953

Les diplômés ennuyés des écoles élémentaires et secondaires ignorent souvent les choses qu’on pourrait attendre qu’ils sachent, et ils ne se soucient pas d’apprendre. Ils manquent un but dans la vie, ils ignorent la joie de l’accomplissement. Ils ne peuvent ni lire, ni écrire, ni penser. Ils peuvent souvent taper, mais trop souvent ils ne peuvent pas construire une phrase grammaticale. Ils peuvent émettre des platitudes, mais ils ne peuvent ni les expliquer ni les défendre. Ils sont aussi incapables de logique qu’ils ignorent son nom. Pourtant, ils ne sont ni stupides, ni mal intentionnés, ni incurablement indifférents à ce qu’ils n’ont jamais appris à appeler leur devoir. Ils ne sont qu’ignorants, paresseux et inconscients des exigences passionnantes d’une société dont ils ont été soigneusement isolés.

Extrait de So little for the Mind, par Hilda Neatby, copyright 1953 par Clarke, Irwin, Toronto.

Hilda Neatby a fait ses études à l’Université de Saskatchewan, à l’Université du Minnesota et à l’Université de Paris. Elle a enseigné à l’Université de Saskatchewan et a dirigé le département d’histoire de 1958 à 1969.

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