
«Le progrès ou la décadence sont les seuls choix offerts à l’humanité. Le pur conservateur se bat contre l’essence de l’univers.» Alfred North Whitehead
La seule raison pour laquelle je propose cette citation est de montrer le type de pensée qui a mis notre monde dans le gâchis dans lequel il se trouve. Je crois que ce sont plutôt des penseurs tels que M. Whitehead qui se battent contre l’essence de l’univers.
Robert Friedmann, écrivant au sujet de l’héritage anabaptiste dont je prétends faire partie, a écrit : «Il est impossible de conserver cet héritage et ce feu tout à fait inchangés à travers les siècles; la question est seulement de savoir si l’on peut rester fidèle à la vérité pour laquelle ses ancêtres ont tant souffert, ou si l’on doit céder à la tentation de formes de substitution suggérées de l’extérieur, et succomber ensuite à l’illusion et à la tromperie de soi.
«Il y a deux formes de conservatisme : l’une vivante, qui est la transmission de l’esprit véritable, toujours ravivé par la puissance de la Parole sacrée, et l’autre sans vie, un simple formalisme sans contenu ni compréhension… Il existe également deux types de libéralisme : l’un caractérisé par une ouverture à l’Esprit toujours en mouvement (Jean 3.8) et conduisant ainsi à des réalisations spirituelles du plus haut niveau; et l’autre, la grande tentation de toute vie intérieure, le libéralisme proprement dit aboutissant au rationalisme et au modernisme.»
François Xavier Bellamy décrit le malaise de notre époque de cette façon : «Mais la modernité a accompli son œuvre critique : elle a, littéralement, mis en crise tout ce qui pouvait nous conduire à croire encore en une finalité, une fin définitive vers laquelle avancer. Et le mouvement a effectivement pris toute la place. Depuis les échecs du XXe siècle, la conscience occidentale est entrée dans une forme de progressisme paradoxale et parfaitement moderne : un progressisme qui réside tout entier dans l’impératif du mouvement, sans aucune destination connue.»
La Bible dit : «Car je suis l’Éternel, je ne change pas» (Malachie 3.6) et «Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui, et éternellement» (Hébreux 13.8). Un bien meilleur choix que ceux offerts par M. Whitehead, c’est de connaître ce maître de l’univers, celui qui est éternel et immuable.
Le temps de Dieu est linéaire et toujours en constante élévation . Le temps construit par l’homme est cyclique , de décennies en décennies , de siècles en siècles, comme un lézard qui veut s’attraper le bout de la queue …
Le choix du sentier étroit est le seul pour avancer … à Lui , car Il nous promet la continuité . Vivre sans Lui , c’est rester assis dans un carrousel .
Depuis un coin de montagne enneigé dans les Alpes , mes salutations fraternelles en Christ .
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