La dispensationalisme justifie la crucifixion

[Ce qui suit ci-dessous est la première partie d’un ouvrage écrit il y un siècle par Philip Mauro, éminent avocat de New York. Au commencement de sa vie chrétienne, il a entendu et cru la doctrine de dispensationalisme. Cependant, après l’avoir examiné de plus près, il l’a abandonné. Par la suite, il a écrit plusieurs livres au sujet de l’accomplissement des prophéties de la Bible. Ceci est la plus courte.]

« Le lieu appelé Calvaire » (Luc 23.33) a obtenu une distinction durable et sanctifié bien au-dessus et au-delà de toutes autres lieux de la terre, car à cette place la peine de mort qui avait été prononcée par les deux tribunauxla juive et la romaine, l’ecclésiastique et la civique — a été dûment exécuté sur Jésus de Nazareth.

Cette pénalité a été effectuée en stricte conformité avec le processus de la loi répandue à cette époque et lieu, la procédure pénale de la Rome impériale. Même l’exigence selon laquelle l’infraction pour laquelle la peine de mort a été exigé devrait être placardée au-dessus de la tête du criminel, a été dûment observé dans ce cas. Notre attention est dirigée vers ce détail de la crucifixion de notre Seigneur par limportance impressionnante qu’elle est donnée dans chacun des quatre évangiles ; et, comme on peut comprendre de cette seule circonstance, l’incident est d’une signification profonde. Il était Pilate lui-même qui a formulé cette « accusation » et qu’il avait l’intention délibérée de la rédiger comme il l’a fait, est fait très évident ; quand les principaux sacrificateurs faisaient des remontrances à lui, lui demandant de « N’écris pas, Roi des Juifs ; mais écris qu’il a dit, je suis Roi des Juifs ; Pilate répondit sèchement : « ce que jai écrit, je l’ai écrit » (Jean 19.l9-21).

Ne laissons pas passer la signification de cela. Ce que Pilate avait écrit était la vérité ; mais on ne doit pas supposer qu’il le savait, donc on est conduit vers l’hypothèse où il dicta ces mots sous la contrainte de l’Esprit de vérité. Nous rappelons que lorsque Christ, en répondant à une question de Pilate, avait dit : « Je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité », « Quest-ce que la vérité », le gouverneur a demandé à sa fameuse question, (Jean 18.37, 38). Et maintenant Pilate, agissant en sa qualité officielle en tant que représentant de l’Impériale César, le chef suprême du monde, a proclamé la vérité, l’amenant à être inscrit en hébreu et en grec et en latin, pour atteindre les oreilles et remuer les cœurs de tous les futurs générations de lhumanité.

De même Caïphe, lorsqu’il préside le Sanhédrin en sa qualité officielle au moment où ils prenaient conseil contre le Seigneur et contre son Oint, avait été contraint par l’Esprit à prophétiser que Jésus devait mourir pour le peuple (Jean 11.49-52 ; 18.14).

Mais alors que Pilate, sans doute involontairement et sous la contrainte divine, a écrit ce qui était vrai et de la plus haute importance, ce que les principaux sacrificateurs l’ont exhorté à écrire était infâme et fausse ; car notre Seigneur Lui-même ne s’est jamais proclamé roi des Juifs. Il est nécessaire que cela soit soigneusement noté. Ce qu’ils ont exhorté Pilate à écrire était en effet l’accusation qu’ils avaient décidée, en conclave solennel, pour amener contre lui, mais c’était une fausse accusation et les accusateurs avaient lamentablement échoué dans leurs efforts pour le soutenir par le témoignage des témoins. Pilate lui-même avait ainsi jugé pendant le procès (Luc 23.4, 14).

On voit donc que la question que nous sommes sur le point d’étudier implique un problème entre la parole de Pilate et celle des accusateurs du Christ. Qui avait raison ?

Il n’y a pas, bien sûr, aucun doute dans l’esprit de tout chrétien que Jésus de Nazareth a été et est le Messie promis d’Israël ; le Fils de David si longtemps attendu, qui devrait sauver son peuple de la main de leurs ennemis ; pour cela est en effet « la vérité ». Qu’il était et qu’il est « le Christ, le Fils du Dieu vivant » et qu’il est l’Oint de Dieu est donc la vérité fondamentale du christianisme (Matthieu 16.l & 18). Par conséquent, étant véritablement « Le bienheureux et seul souverain, le roi des rois et le Seigneur des seigneurs » Il était vêtu avec le plein pouvoir et autorité de faire tomber les puissants de leurs sièges et de déposer même César Impérial du trône du monde. Et non seulement cela, mais il aurait pu, même à ce moment-même, appeler à l’exécution de son royal dicte plus de douze légions d’anges (Matthieu 26.53). Quant à tout cela, il n’y a pas lieu pour la discussion. La question qu’un système moderne de doctrine qui a trouvé acceptation avec beaucoup de chrétiens orthodoxes impose sur nous est la suivante : est-ce que notre Seigneur, au cours de son ministère terrestre, faitt (ou autoriser d’autres à faire) des actes manifestes, ou prononcé (ou autoriser ses disciples à prononcer) des paroles qui relevaient de la trahison ou de la sédition ? A-t-il jamais fait ou autorisé des actes ou prononcé ou autorisé des paroles d’une nature subversive du gouvernement qui existait sur la terre ? Plus précisément, a-t-il jamais présenté ou annoncé lui-même comme roi terrestre, le prétendeur du trône de David ? A-t-il jamais offert aux peuples opprimés de Judée, que ce soit en personne ou par la bouche de ses disciples, le royaume terrestre qu’ils avaient appris à attendre ? Avait-il jamais, par parole ou action, cherché à inciter à l’insurrection contre la domination de César, ou donné aucune encouragement quel que ce soit aux ambitions politiques des Juifs?

Ce sont, en substance, les choses dont il a été accusé par les dirigeants des Juifs ; et maintenant nous, chrétiens du vingtième siècle, se trouvent confrontés à une situation qui exige de notre part une enquête sur les dossiers inspirés dans le but de déterminer s’ils appuient ces accusations ou si, au contraire, la preuve qu’ils contiennent les réfute complètement. L’enquête proposée peut être facilement fait ; pour ces dossiers comprennent quatre comptes séparés et détaillés des faits et gestes de notre Seigneur. Dailleurs, ces comptes rendus sont si clairs ; si complètes, si simplement écrits que « le peuple », qui a toujours « l’écoutait avec plaisir », sont aussi bien en mesure de comprendre et d’évaluer les éléments de preuve qu’ils contiennent et de trancher sur la question en cause, qu’une faculté d’érudits ou un banc de juristes avisés.

– à suivre

À propos de Bob Goodnough

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