Jésus prononça les paroles suivantes en enseignant dans la synagogue de Capernaum. Ils étaient choquants, sans doute délibérément.
Jésus leur dit : En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez son sang, vous n’avez point la vie en vous. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour. Car ma chair est vraiment une nourriture, et mon sang est vraiment un breuvage. Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et je demeure en lui. Comme le Père qui est vivant m’a envoyé, et que je vis par le Père ; ainsi celui qui me mange, vivra par moi. C’est ici le pain qui est descendu du ciel. Il n’en est pas comme de vos pères qui ont mangé la manne et qui sont morts : celui qui mange ce pain vivra éternellement. (Jean 6 : 53-58)
Sur ces paroles, beaucoup de ceux qui suivaient Jésus se sont détournés de lui. Ces paroles mystérieuses ne semblaient pas du tout comme les paroles du Messie dont ils attendaient. Lorsque Jésus demanda aux douze s’ils aussi se détournaient de lui, Pierre réponda : « Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Et nous avons cru que tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. »
L’apôtre Paul a expliqué le mystère comme ceci dans Colossiens 1 : 26-27 : « le mystère caché de tout temps et dans tous les âges, mais révélé maintenant à ses saints, à qui Dieu a voulu faire connaître quelle est la glorieuse richesse de ce mystère parmi les païens, savoir ; Christ en vous, l’espérance de la gloire. »
La clé pour comprendre le royaume du Messie c’est que les citoyens de ce royaume sont des gens qui ont Jésus-Christ à l’intérieur d’eux, dirigeant leurs vies de son place dans leur cœur. Chaque fois qu’une personne est née de nouveau, le Seigneur Jésus-Christ est incarné en eux.
C’était la promesse de Jésus à ses disciples dans Jean 14 : 16-18 : « Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu’il demeure éternelleemnt avec vous ; l’Esprit de vérité ; que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous, et il sera en vous. Je ne vous laisserai pas orphelins : je viendrais à vous. » Il répète la promesse dans sa prière dans le chapitre 17 de Jean : « moi en eux, et toi en moi, afin qu’ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que tu m’as envoyé et que tu les as aimé comme tu m’as aimé. »
Paul explique la promesse un peu plus loin dans le chapitre huit de Romains : « Pour vous, vous ne vivez pas selon la chair, mais selon l’esprit, si du moins l’Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne lui appartient pas. Et si Christ est en vous, le corps, il est vrai, est mort à cause du péché, mais l’esprit est vie à cause de la justice. Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous. »(versets 9-11).
La promesse est que le croyant aura à la fois le Saint-Esprit et Jésus-Christ habitant en lui. « Il (l’Esprit Saint) sera en toi / Je (Jésus) viendrai à vous. » « Si du moins l’Esprit Dieu habite en vous / et si Christ est en vous ».
Je crois que c’est ce dont parle l’apôtre Jean dans les versets suivants : « Reconnaissez à ceci l’Esprit de Dieu : tout esprit qui confesse Jésus-Christ venu en chair est de Dieu ; et tout esprit qui ne confesse pas Jésus n’est pas de Dieu, c’est celui de l’antéchrist, dont vous avez appris la venue, et qui maintenant est déjà dans le monde. »(1 Jean 4 : 2-3). Je ne pense pas qu’il veut dire qu’il suffit de croire que Jésus a déjà marché sue cette terre dans la chair humaine. Nous devons savoir qu’il est ici en ce moment, dans ma chair et dans votre chair, si nous sommes chrétiens.
« Il n’y a ici ni Grec ni Juif, ni circoncis ni incirconcis, ni barbare ni Scythe, ni esclave ni libre ; mais Christ est tout et en tous » (Colossiens 3 :11). Christ est en chaque chrétien, peu importe notre origine ethnique, notre statut social ou économique. C’est le signe particulier d’un vrai chrétien, reconnaissable uniquement par d’autres chrétiens.