« Je le sais, Ô Éternel! La voie de l’homme n’est pas en son pouvoir : ce n’est pas à l’homme, quand il marche, à diriger ses pas » (Jérémie 10.23).
Joseph Staline fut dictateur de l’Union soviétique de 1924 à 1953. Un jour, alors qu’il s’adressait à un groupe de dirigeants communistes, il demanda qu’on lui apporte une poule vivant. Pendant que les dirigeants regardaient il tenait la poule avec une main et cueillait systématiquement les plumes de la poule avec l’autre, jusqu’à ce qu’elle soit complètement nue. Il l’a mise sur le sol, lui a jeté des miettes de pain et elle est venue à lui. Il prit une poignée des graines de blé et les laissa couler tout en marchant dans la pièce et la poule le suivit. Puis il se tourna vers les dirigeants communistes et dit : « Les gens sont comme cette poule. Si vous leur infligez une douleur intense ils vous suivront pour la nourriture pour le restant de leur vie. » On estime que Staline a causé la mort d’au moins 15 millions de personnes par des purges, par des famines planifiées et dans les goulags.
Si nous ne croyons pas en Dieu, et ne croyons pas que nous sommes créés à son image, comment pouvons-nous trouver raison pour dire que la cruauté de Staline (envers la poule et envers son peuple) était mauvaise?
L’apôtre Paul a écrit : « Comme ils ne sont pas souciés de connaître Dieu, Dieu les a livrés à leur sens réprouvé, pour commettre les choses indignes » (Romains 1.28).
C’est l’état de beaucoup de gens dans le monde d’aujourd’hui. Ayant rejeté Dieu et choisi de croire que l’humanité est apparue par une série aléatoire de coïncidences, ils n’ont aucune raison de croire que le bien et le mal ont un sens. Il n’y a même aucune raison de croire que la vie a un sens. Ainsi, tout est permis et tout ce qu’on décide à faire est juste, même si cela cause de la souffrance aux autres.
De nombreuses tentatives ont été faites pour établir un ensemble de principes moraux basés uniquement sur le raisonnement. Cependant, il ne peut y avoir aucun accord sur ce que devraient être ces principes s’il n’y a pas d’accord sur leur fondement.
N’oublions pas qui est derrière la pensée qui prévaut de nos jours. Notre véritable ennemi n’est pas les gens autour de nous. Ce ne sont pas nos gouvernements, ni les enseignants de fausses doctrines. Ceux-là sont tous victimes du véritable ennemi, qui est Satan et ses messagers : « Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes » (Éphésiens 6.12).
« Voici ce que je dis et ce que je déclare dans le Seigneur, c’est que vous ne devez plus marcher comme les païens, qui marchent selon la vanité de leurs pensées. Ils ont l’intelligence obscurcie, ils sont étrangers à la vie de Dieu, à cause de l’ignorance qui est en eux, à cause de l’endurcissement de leur cœur » (Éphésiens 4.17-18).