Louis Riel était le dirigeant métis renommé du 19e siècle qui avait organisé un gouvernement provisoire parmi les colons de la Rivière-Rouge pour négocier avec le Canada pour devenir la province du Manitoba.
Il a rencontré beaucoup d’opposition de la part de la hiérarchie de l’Église catholique romaine et de la haine féroce de la part de l’ordre orange parmi les protestants. Cela l’a mené à rêver d’une nouvelle forme de christianisme, ni catholique, ni protestante, mais basé seulement sur les enseignements de la Bible et démontrant un vrai amour fraternel et la charité envers tous.
C’était une aspiration noble. Dans l’essentiel, c’est ce que les vrais chrétiens ont toujours voulu être. C’est le désir de toute âme humaine de trouver un lieu où existe le chaleur d’un véritable amour fraternel.
Ce qui semblait à manquer de la vision de Louis Riel est qu’un telle église ne peut exister sans de vrais chrétiens. Jésus est en train de bâtir son église, où règne l’amour et la vérité. Mais seuls ceux qui sont vraiment vivants spirituellement, par le moyen de la nouvelle naissance, peuvent être ajoutés à cette église.
Pour nous qui se croient être membres de l’église qui Jésus est en train de bâtir, n’est-ce pas tellement important que nous ne cachons pas cette bonne nouvelle entre les murs de nos petites assemblées ? Pourquoi ne crie-t-on pas sur les toits ? Ou sur l’internet ? Ou au moins enlever les abat-jours de nos lampes ?