Sur rendez-vous divin, Pierre a été appelé à commencer la propagation de l’évangile aux païens. La nature divine de l’appel était indubitable et à Pierre et à Corneille.
Corneille était le capitaine ou centurion d’une bande de 100 soldats, une centurie. Dans l’armée romaine, six centuries formaient une cohorte et dix cohortes formaient une légion. Césarée était le quartier général de l’armée romaine en Judée. Ainsi, Pierre a pénétré au cœur de la structure du pouvoir romain pour prêcher l’évangile.
Le message de Pierre se trouve dans Actes 10.36 : « Il a envoyé la parole aux fils d’Israël, leur annonçant la paix par Jésus-Christ, qui est le Seigneur de tous ». Ce message que Dieu a d’abord envoyé à Israël, il appela maintenant Pierre à l’annoncer aux représentants des forces des païens régnaient en Judée.
« Il est le Seigneur de tous. » Lors du procès de Jésus devant Ponce Pilate, les dirigeants juifs rejetèrent cette affirmation, en disant : « Nous n’avons pas de roi que César. » Mais Corneille, représentant de l’autorité de César, accepta maintenant que Jésus-Christ fût son véritable souverain. Le résultat était évident pour toutes les personnes présentes, y compris les six croyants juifs qui accompagnaient Pierre à la maison de Corneille à Césarée.
Aucune objection n’a été soulevée lorsque Pierre demanda : « Peut-on refuser l’eau du baptême à ceux qui ont reçu le Saint-Esprit aussi bien que nous? ». Les six personnes qui avaient accompagné Pierre ont par la suite témoigné de manière convaincante à l’église de Jérusalem que Dieu avait effectivement accordé la repentance et le salut à ces païens.
Combien de personnes aujourd’hui accepteraient volontiers la première moitié du message de Pierre, la paix par Jésus-Christ, mais ne voudraient absolument pas que Jésus soit le Seigneur de leur vie? Ne serait-ce pas la raison pour laquelle tant de chrétiens semblent agités et anxieux? Ça ne marche pas. La paix véritable et durable n’est à nous que lorsque nous nous soumettons volontairement à Jésus-Christ comme notre Seigneur.