Les conséquences d’un évangile trompeur

Il y a une semaine j’ai écrit de l’effet sur l’éducation faite par l’enseignement de René Descartes qui prônait la capacité de l’esprit humain à découvrir toute vérité par l’exercice de la raison. Cette croyance a fait son chemin dans tous les aspects de la civilisation occidentale. On le retrouve dans nos médias, nos institutions sociales, nos idées sur les affaires, la religion et la politique.

Peut-être je devrais le dire au commencement —Il y a des moments où il me semble que Donald Trump est le seul leader politique sain d’esprit en Amérique du Nord. Tous les autres sont tellement préoccupés à orienter leurs voiles pour attraper le vent de ce qui est politiquement correct qu’ils n’ont aucune idée d’où vient ce vent ou vers quelle destination il les conduit.

L’influence de cette ligne de pensée sur la culture nord-américaine commença avec Walter Rauschenbusch et Charles Sheldon. Rauschenbusch était un ministre baptiste qui a fini par croire que le péché n’était pas une affaire personnelle mais quelque chose enraciné dans la société. Il créa le terme « évangile social » vers 1892, enseignant et écrivant abondamment sur le sujet. Il dira qu’il n’y a pas de péché contre Dieu, tous les péchés sont contre nos semblables. En fait, il cessa de croire que Dieu était un véritable Être. Il était juste une construction mentale, créée par l’esprit humain pour donner une certaine cohérence à ses observations du monde.

Rauschenbusch considérait les entreprises privées d’être le grand péché et la racine de tout mal. Il est allé jusqu’à décrire une entreprise privée comme une entreprise « non sauvée » et une entreprise collective, appartenant au gouvernement ou à une coopérative, comme une entreprise « sauvée ».

Le livre de Sheldon, In His Steps, est paru en 1896. Je l’ai lu quatre fois d’un bout à l’autre, à la recherche de quelques évidences du thème chrétien que beaucoup prétendent y trouver, et chaque fois je n’ai rien trouvé. Il y a un maquillage chrétien, mais c’est tout. Les personnages du livre lisent la Bible, sans y trouver quelque chose pour les guider; ils prient, mais ne reçoivent aucune orientation; ils sont émus aux larmes par des hymnes, mais n’entendent rien pour les amener à l’action. C’est tout simplement du camouflage. Les réponses viennent quand les gens se demandent « Que ferait Jésus? » et trouvent la réponse par le raisonnement. C’est à suivre René Descartes au lieu de Jésus-Christ. Encore une fois, le véritable coupable est les entreprises privées; le salut vient à Raymond lorsque le propriétaire du quotidien décide de transformer l’entreprise en coopérative appartenant à ses employés.

Sheldon s’est décrit comme un socialiste chrétien. C’est révélateur. L’étiquette chrétien n’était qu’un camouflage pour présenter des idées socialistes à une population nord-américaine largement composée de gens qui assistaient régulièrement à une église.

Grâce à Rauschenbusch et Sheldon, les théories économiques marxistes et le concept de lutte des classes ont pris racine dans bon nombre des plus grandes dénominations. Ces dénominations sont ensuite passées à l’activisme social, exhortant les gouvernements à corriger les injustices sociales. La liste des injustices sociales s’allonge de plus en plus et la pression sur les gouvernements pour arranger les choses grandit de plus en plus.

De nombreuses grandes fondations américaines, désormais dirigé par d’administrateurs marxistes, investissent de l’argent dans les mouvements de protestation canadiens. De nombreux mouvements ont l’apparence d’être manifestants indigènes spontanées, mais l’argent et les tactiques proviennent de fondations américaines. L’argent est acheminé à travers un enchevêtrement d’entités dans le but de camoufler sa source. Mais ils deviennent plus audacieux, au point de déclarer ouvertement leur objectif de paralyser le Canada. Pourquoi? Je suppose que parce que le Canada est considéré comme une cible molle, un objectif facile à atteindre. S’ils réussissaient à imposer leurs principes marxistes collectivistes au Canada, ils passeraient ensuite aux États-Unis.

En fait, ils ont déjà fait de grands progrès aux États-Unis. Ne vous y trompez pas, les mouvements de protestation, soit que leur objectif déclaré est d’arrêter le changement climatique, de sauver les animaux, de créer l’égalité des droits ou un meilleur accès aux soins de santé, ne se soucient pas des individus, ce ne sont que des ruses pour imposer un programme collectiviste .

Quelle est la meilleure réponse des chrétiens à ces dangers? Revenons à être chrétiens, disciples de Jésus-Christ. Il ne nous appartient pas de réformer la société. L’histoire que j’ai brièvement esquissée montre ce qui se passe lorsque les chrétiens font ce détour.

Lorsque j’entends ceux qui se disent chrétiens exprimer l’indignation, le vitupération ou même le haine, pour ou contre Donald Trump, pour ou contre les différents mouvements de protestation, cela soulève des questions. Comprennent-ils bien ce que signifie être chrétien? Suivent-ils vraiment la direction du Saint-Esprit?

Cela peut sembler une folie de dire que les chrétiens devraient avoir une attitude pacifique envers tout le monde, mais c’est ce que dit la Bible. Si les chrétiens l’avaient fait il y a cent ans, serions-nous dans ce pétrin aujourd’hui?

À propos de Bob Goodnough

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