Jésus et Satan n’étaient pas inconnus l’un à l’autre lorsqu’ils se sont rencontrés avant que Jésus ne commence son ministère terrestre. Ils se connaissaient depuis avant le début du monde. Chacun comprenait les intentions de l’autre et que ce serait une défaite pour lui si l’autre peut atteindre son but.
Satan a offert à Jésus la souveraineté sur toutes les nations et tous les peuples du monde, comme subordonné à lui-même. Jésus pouvait imposer la justice dans le monde entier, mais à la fin, tout le monde serait condamné à l’enfer.
Il avait déjà convaincu les dirigeants juifs de l’époque que c’était un bon plan. Le Messie viendrait et gouvernerait le monde avec une verge de fer et le peuple juif pourrait dominer sur tous les peuples du monde.
Il a proposé la même idée, sous une forme un peu différente à Karl Marx. Il y aurait un temps de lutte suivi d’une société idéale d’égalité et de paix. Il l’a offert aux Ayatollahs d’Iran, une stricte application de la justice apporterait la paix. Il offre une utopie terrestre dans des formes différentes, toutes finissent avec la déception et rendent les gens plus mal lotis qu’auparavant.
Le diable offre même ce rêve d’utopie terrestre aux chrétiens d’aujourd’hui. Il leur dit que Christ reviendra et instaurera un règne de paix de mille ans sur le monde entier. Mais même ceux qui décrivent ce règne terrestre de paix en termes séduisants disent qu’il se terminera mal. À la fin des mille ans, il y aura une grande rébellion qui se terminera par un bain de sang sans précédent.
Ce rêve offert par Satan sous de nombreuses formes différentes est un moyen de détourner l’attention des gens de leur plus grand besoin. Ils sont des pécheurs voués à la damnation éternelle.
Jésus a refusé l’offre de Satan. La seule alternative de Satan était alors de détruire Jésus, afin qu’il puisse avoir la souveraineté incontestée. Cela allait être facile, car Satan avait déjà le contrôle des autorités juives.
Ainsi, il arriva que Jésus fût condamné à mort, flagellé et cloué sur une croix. Là, il a pendu, brisé, vaincu; la victoire de Satan sera totale en seulement quelques minutes.
Alors Jésus a parlé de la croix : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font », et l’attente de Satan est devenue une défaite écrasante. Satan n’avait jamais prévu que Dieu pardonne au monde des pécheurs qui avaient rejeté et maltraité son Fils. Comment pourrait-il? Le pardon lui est totalement étranger.
Satan est vaincu, condamné. Il le sait; sa haine de Dieu et sa colère contre l’humanité le poussent maintenant à capturer autant de personnes que possible et à les emmener en enfer avec lui.
Dieu nous pardonne lorsque nous nous abandonnons complètement à lui de tout notre être. Il nous libère. Mais nous ne serons pas libres longtemps si nous ne pardonnons pas aux autres. Si nous sentons offensés, si nous sommes amers d’être maltraités ou négligés, si nous sommes en colère, Satan nous a déjà dans ses griffes. La seule façon de se libérer est de pardonner.
Même si nous disons, je pardonne, mais Dieu s’occupera sûrement un jour de cette autre personne, Satan nous tient toujours dans ses griffes. Nous devons pardonner complètement pour être complètement libres. Dieu jugera tout péché. Il n’a pas besoin que nous lui disions qui ni quand ni comment. C’est son domaine, pas le nôtre.
Nous ne pouvons pas déjouer Satan, nous ne pouvons pas le maîtriser. Il n’y a qu’une seule arme efficace contre lui. Pour cette raison, il fait tout son possible pour nous empêcher de l’utiliser. Le pardon est une arme plus puissante de tout ce que Satan a dans son arsenal.