Le royaume de Dieu

Dans l’Ancien Testament, Dieu a choisi les descendants d’Abraham, d’Isaac et de Jacob pour créer un modèle de son royaume. Ce royaume a atteint le sommet de sa gloire, et l’accomplissement de toutes les prophéties relatives au royaume terrestre, sous le règne de Salomon. Pourtant, en observant la façon dont ce royaume a dégénéré, nous constatons que les semences de la destruction étaient là dès le début. La plupart des descendants d’Abraham, d’Isaac et de Jacob avaient un esprit terrestre.

Le Nouveau Testament parle de la fondation d’un nouveau royaume. Le roi est Jésus, comme Salomon, un descendant de David. Les citoyens sont les descendants spirituels d’Abraham. Ce royaume n’est limité à aucun territoire, n’a aucune présence politique dans aucun pays, n’a aucune force militaire pour se venger de ses ennemis. C’est le vrai royaume, dont le royaume de Salomon n’était qu’une représentation. Nous ne devons pas attendre un autre royaume que l’actuel royaume de Dieu.

Jésus a comparé le royaume de Dieu à du levain mis dans une pâte, qui s’infiltre et grandit dans la pâte. Le royaume de Dieu grandit de manière cachée, dans le cœur de ceux qui se repentent et abandonnent leur vie à la seigneurie de Jésus. Les chrétiens ne peuvent pas faire croître le royaume. Nous devons semer la semence, ajouter le levain, mais c’est Dieu qui donne l’accroissement.

Jésus ne s’est pas contenté de parler du royaume, il l’a démontré. Ses miracles, la guérison des malades et des handicapés, chasser les démons, la résurrection des morts, étaient la preuve qu’une nouvelle puissance était entrée dans ce monde et qu’elle défait l’œuvre des puissances des ténèbres. Les chrétiens d’aujourd’hui n’ont pas le pouvoir de faire des miracles. Dieu le fait, et il continue à faire des miracles. Mais il existe d’autres moyens pour les chrétiens de vaincre les puissances des ténèbres.

Les miracles de Jésus étaient réels et ils avaient un but. Mais au-delà des miracles, regardons quel genre de personne était Jésus. Il a démontré l’unité parfaite de la vérité et la justice avec l’amour et la compassion.

Il a pardonné à la femme prise en flagrant délit d’adultère et a réprimandé ses accusateurs pharisiens. La seule fois où la Bible nous dit que Jésus était en colère, c’est lorsque les pharisiens étaient prêts à le condamner pour une guérison faite le jour du sabbat. La dureté de leur cœur, leur manque de compassion, était à l’opposé de la vraie justice.

Les Juifs méprisaient les samaritains, les considéraient comme un peuple impur, ne voulaient toucher à rien de ce qui avait été manipulé par un Samaritain par crainte de souillure. Jésus demanda à une femme samaritaine de lui donner de l’eau à boire, puis lui parla du vrai culte, de sa vie, lui dit qu’il était le Messie. Elle a cru, a couru dans la ville pour appeler d’autres personnes à le rencontrer. Alors qu’ils sortaient vers le puits, Jésus dit à ses disciples de lever les yeux et de voir les champs mûrs pour la moisson.

Il mangea avec les publicains, prit du temps pour les petits enfants, dépendait des femmes pour le soutien matériel de son ministère, inspira la foi à un soldat romain et à une femme syro-phénicienne. Il a dit aux pharisiens que d’autres personnes qui se savaient pécheurs, comme les publicains et les prostituées, auraient plus de facilité à entrer dans le royaume qu’eux.

Blaise Pascal a dit : « Nous faisons une idole de la vérité elle-même ; car la vérité sans amour n’est pas Dieu, mais son image. Encore moins devons-nous aimer son contraire, qui est la fausseté ». Nous sommes de pauvres témoins du royaume de Dieu si nous nous accrochons fermement à la vérité, mais nous ne pouvons pas trouver en nous la force de faire preuve d’amour, de miséricorde et de compassion envers ceux qui sont pris au piège par les tromperies et les dépravations du royaume des ténèbres.

Nous devons également tenir compte de la dernière partie de la pensée de Pascal. De nos jours, nombreux sont ceux qui veulent inclure Jésus avec tous les maîtres religieux et les prophètes de toutes les religions pour dire que la véritable espérance de l’humanité est dans l’illumination qui révèle la divinité en soi. C’est une contre-vérité qui n’offre aucun espoir, aucun salut, pas même de la compassion.

À propos de Bob Goodnough

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