Permettez-moi de commencer par une confession : je suis distrait. Pire encore, je lis souvent en mangeant ou je fais un cryptogramme. Cela m’a fait renverser de nombreux verres d’eau. Ma bouche dit à mon cerveau que j’ai soif, mon cerveau dit à mon bras et à ma main de tendre la main, de prendre le verre d’eau et de le porter à ma bouche. Mais si mes yeux sont concentrés sur autre chose, ma main atteint l’endroit où mon cerveau pense que le verre devrait être, et — oh non !
J’ai trouvé une solution à ce problème : j’ai remplacé nos grands verres d’eau par des verres larges et courts à fond épais. Il faudrait que j’en heurte un de manière assez agressive pour renverser l’eau. Bien sûr, la vraie solution est d’impliquer mes yeux dans le processus. J’y travaille encore, les vieilles habitudes ne changent pas rapidement.
En règle générale, je fais un bon travail de coordination entre les mains et les yeux. Jeudi dernier, j’ai acheté un sous-marin de 30 cm de long dans une ville voisine, puis je l’ai déballé et mangé sur le chemin du retour. La voiture n’a pas égaré sur le chemin et je ne portais pas d’évidence du sous-marin quand je suis rentré chez moi.
Le Nouveau Testament décrit l’Église comme un corps, avec Christ comme chef et les membres individuels comme parties du corps. Tous sont reliés à la tête et reçoivent des instructions de celle-ci. Chacun est également connecté aux autres, de sorte que le corps est capable de fonctionner pour s’édifier — pour manger et boire et faire toutes les autres choses qui sont nécessaires à la vie et à la croissance du corps.
La description la plus complète de ce phénomène se trouve dans le 12e chapitre de l’épître aux Corinthiens. L’apôtre Paul nous dit qu’aucun membre ne peut dire qu’il n’a pas besoin des autres et que lorsqu’un membre est blessé, tout le corps ressent la douleur.
Un corps n’est pas constitué de parties éparpillées, chacune vivante et reliée à la tête, mais n’ayant aucun lien entre elles. Nous avons besoin d’être joints et étroitement unis (Colossiens 2.19) en un seul corps coordonné.
Beaucoup de choses que nous faisons sont presque automatiques, comme marcher. Je ne prends pas une décision consciente pour chaque pas que je fais. Cependant, si j’ignore l’aide de mes yeux ou de mes oreilles, je risque de me faire trébucher par un trou sur le trottoir, me heurter contre un parcmètre ou entrer dans la trajectoire d’un véhicule qui arrive en sens inverse. Afin d’éviter de tels accidents, chaque partie du corps a besoin de l’aide des autres parties, ainsi que des conseils de la tête.
Et comme je suis parfois maladroit, en renversant l’eau de mon verre sur des objets qui ne devraient pas être mouillés, je ne dois pas m’attendre à ce que les autres membres du corps fassent toujours les choses correctement. Si nous nous accusons mutuellement à chaque fois qu’un peu d’eau est renversée, le corps devient vite paralysé, incapable de fonctionner comme il le devrait. La chose à faire est d’éponger l’eau, remettre les choses en ordre et continuer le repas, ou quoi que ce soit que nous faisions.
Afin qu’il n’y ait pas de division dans le corps, mais que les membres aient également soin les uns des autres. 1 Corinthiens 12.25