Lorsque, en lisant la Bible, on rencontre le mot « douceur », il ne faut pas penser qu’il décrit une forme de faiblesse. La douceur est une force de caractère qui n’est ni un trait de personnalité inné ni l’œuvre de la volonté humaine, mais uniquement un don du Saint-Esprit. C’est une force intérieure, fondée sur la confiance en Dieu, qui permet à l’enfant de Dieu de faire face à l’adversité, à l’opposition et même à la persécution avec assurance et joie plutôt qu’avec résistance ou dispute.
Les débonnaires n’héritent pas de la terre par la force de leur volonté ni par une attente timide et passive. Ils proclament leur confiance en Dieu, leur volonté de subir l’injustice pour lui, leur refus de renier Dieu pour gagner la sécurité temporelle. Ils ne font aucune contre-accusation, mais ils ont confiance qu’en fin de compte, Dieu traitera avec eux et avec les autres selon sa justice parfaite.