Définition tiré du dictionnaire le Littré
ÉDUCATION [é-du-ka-sion ; en vers, de cinq syllabes] s. f.
Action d’élever, de former un enfant, un jeune homme ; ensemble des habiletés intellectuelles ou manuelles qui s’acquièrent, et ensemble des qualités morales qui se développent.
Quelques citations littéraires:
♦ C’est ainsi qu’on l’accoutumait dans son enfance à craindre Dieu et à l’aimer ; et l’on peut dire d’elle ce que l’Écriture a dit d’une autre reine, qu’elle ne changea pas son éducation, FLÉCH., Marie-Thér.
♦ L’éducation est une maîtresse douce et insinuante, ennemie de la violence et de la contrainte, qui aime à n’agir que par voie de persuasion, qui s’applique à faire goûter ses instructions en parlant toujours raison et vérité, ROLLIN, Traité des Ét. liv. VI, art. 4
♦ Leur donner la vie [à des fils], est un présent cruel, Sans l’éducation, sans ce bien plus réel, M. J. CHÉN., Gracq. I, 5
♦ Je ne confondrai plus les éducations qui ne sont que brillantes avec les bonnes éducations, c’est-à-dire avec celles qui rendent bon et vertueux, Mme DE GENLIS, ib. p. 442
Éducation est un mot récent ; autrefois on disait nourriture.
ÉDUCATION, INSTRUCTION. L’instruction est relative à l’esprit et s’entend des connaissances que l’on acquiert et par lesquelles on devient habile et savant. L’éducation est relative à la fois au cœur et à l’esprit, et s’entend et des connaissances que l’on fait acquérir et des directions morales que l’on donne aux sentiments.