«Le croyant, dans son baptême, devient parti du corps de Christ, l’Église, 1 Cor. 12.13,27. Il revêt alors Christ et s’unit à lui pour le suivre véritablement et constamment, et porter sa croix après lui. Et si le croyant est appelé à souffrir pour le nom du Christ et à donner sa vie pour son nom, il doit être prêt à être baptisé du même baptême de souffrance et d’effusion de sang dont son Seigneur et Maître a été baptisé lorsqu’il a donné sa vie pour racheter l’homme de la mort, et telle est l’allégeance de tous les vrais disciples de Jésus-Christ dans ce monde. Il est vrai que vous boirez ma coupe, et que vous serez baptisés du baptême dont je suis baptisé, Matt. 20.23. Si le monde vous hait, sachez qu’il m’a haï avant vous. Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite : Le serviteur n’est pas plus grand que son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi, Jean 15.18,20. Ils vous chasseront des synagogues; l’heure même vient où quiconque vous fera mourir croira rendre un culte à Dieu, Jean 16.2.»
– Henri Funk, A Mirror of Baptism, page 83
«L’anabaptisme était essentiellement un mouvement qui insistait sur un effort sérieux et sans compromis pour vivre une vie de véritable disciple du Christ, c’est-à-dire pour exprimer dans la communion et l’amour la foi chrétienne la plus profonde, en étant pleinement prêt à souffrir dans le conflit avec le mauvais ordre mondial. Aussi longtemps que cette volonté de souffrir était une expression de la foi la plus profonde, et que cette disposition à entrer dans une lutte sans résistance pour le salut était une réalité vivante, aussi longtemps l’anabaptisme a été un grand et puissant mouvement.»
— Robert Friedman, Mennonite Piety Through the Centuries, page 11.
Devons-nous parler de l’anabaptisme uniquement au passé, comme s’il s’agissait d’une force épuisée? Je ne le crois pas, mais je crains que nous ayons atteint un point périlleux de notre histoire.
Beaucoup de ceux qui se disent anabaptistes ne semblent pas avoir une grande compréhension de ce que cela implique. Au cours du siècle dernier, le piétisme s’est insinué dans les cercles anabaptistes/mennonites, au point que beaucoup d’entre nous acceptent maintenant leur définition de la vraie foi chrétienne comme étant la définition authentique. Mais le piétisme n’était pas la foi de nos ancêtres spirituels. Ils enseignaient la nécessité de la nouvelle naissance, mais pour eux l’expérience religieuse était le début de la vie chrétienne, pas son essence. C’était la ligne de départ, pas la ligne d’arrivée.
Le chemin de la croix n’est pas un premier pas rapide, menant à une vie de joie et de paix, à l’abri de l’opposition du monde. L’Esprit-Saint donne la joie et la paix à l’intérieur, mais la croix est rude et lourde, parlant de sang, de mort et d’opposition du monde.
Si je suis mennonite aujourd’hui, c’est parce qu’il y a plus de 50 ans, je me suis mise à la recherche d’une communauté ecclésiale qui soit en accord avec l’ancienne foi anabaptiste. Dans les prochains articles, je veux jeter un autre regard sur l’ancienne fondation, l’ancienne foi et les anciens repères.
A Mirror of Baptism, Henry Funk, Gospel Publishers, Moundridge, Kansas. Henry Funk, 1697-1760, fut le premier évêque mennonite d’Amérique du Nord. La première édition anglaise fut publiée en 1851
Mennonite Piety Through the Centuries, Robert Friedman, copyright 1949 par la Mennonite Historical Society, Goshen College, Goshen, Indiana.
Imitating God , the weekly edrash , First Fruits of Zion 🌾✨🪔…
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