Les historiens semblent croire que partout où il y avait quelque chose d’important, il devait y avoir des grands personnages. Quand ils regardent l’histoire du christianisme, les catholiques et les protestants ont eu tous les grands personnages. Comme ils ne trouvent pas de tels personnages du côté de ceux que nous appelons anabaptistes, ils supposent que rien ne se passait.
Mais l’essence même du christianisme est qu’il ne peut y avoir qu’un seul grand personnage, et c’est Dieu lui-même. Même Jésus ne s’est pas conduit comme un grand personnage. Ceci était une problème pour les scribes et les pharisiens avaient ; ils attendaient un Messie qui balaierait les oppresseurs romains pourt gouverner le monde de Jérusalem. Les dispensationalistes sont entièrement d’accord avec cela, et disent que puisque son plan a été déjoué à son premier avènement, le royaume terrestre sera établi à sa seconde venue. Le problème avec cette ligne de pensée est que cela ferait de Jésus un fomenteur de sédition et fournirait une juste cause aux Romains pour l’exécuter. Mais Jésus a dit clairement : « Mon royaume n’est pas de ce monde », et le gouverneur romain n’a trouvé aucune faute en lui, allant jusqu’à se laver les mains de toute l’affaire.
Donc, Jésus n’est pas un grand personnage aux yeux du monde. Il est l’homme le plus important dans l’histoire du monde, mais il n’était rien aux yeux du monde. Ses disciples, depuis les apôtres jusqu’à nos jours, ont également été des inconnus.
Nous ne devrions pas, cependant, lire trop dans l’opinion du Sanhédrin que les apôtres étaient des hommes sans instruction. Les apôtres parlaient couramment l’araméen et le grec, connaissaient mieux les Écritures que la plupart d’entre nous aujourd’hui et connaissaient bien la culture grecque qui les entourait. Mais ils n’ont pas été instruits dans toutes les petites intrigues d’interprétations et de règlements rabbiniques.
Une fois que nous cessons de chercher les personnages importants dans le mouvement diversement connu comme Donatiste, Cathare, Anabaptiste, Vaudois, etc., il devient évident qu’il y avait beaucoup de choses se passaient. Thieleman van Braght parcourut les anciens registres et publia ses découvertes dans le Mirror des Martyrs.
Un livre plus récent est The Anatomy of a Hybrid par Leonard Verduin. L’hybride dans le titre du livre se réfère aux églises qui ont uni le pouvoir de l’état avec le pouvoir reliieux, commençant lorsque l’empereur romain Constantin a professé le christianisme et a alors assumé l’autorité sur l’église catholique romaine. Verduin est un érudit approfondi qui montre clairement les évidences d’un mouvement d’église alternatif continu à partir du moment où l’hybride a d’abord quitté la foi une fois livré aux saints. Il souligne que le mouvement mennonite a commencé dans des endroits où les Vaudois avaient récemment prospéré.
Une autre facette de la recherche des personnages importants est évidente dans l’attention que les historiens accordent aux conseils des évêques catholiques romains, appelés par un empereur romain, pour décider des questions essentielles de la doctrines chrétienne. Je crois que ces questions ont été décidées bien avant les conseils par le Saint-Esprit travaillant à travers un groupe des inconnus.
Que le monde ait ses prédicateurs dynamiques et charismatiques. Nous prions pour qu’ils fassent du bien en faisant connaître l’Évangile salvateur de Jésus-Christ. Mais nous craignons, comme l’écrivait un jour Menno Simons : « Aussi longtemps que le monde fera don de telles maisons splendides et de gros revenus à leurs prédicateurs, les faux prophètes et les trompeurs seront nombreux ».
A reblogué ceci sur Missionnaire anabaptiste.
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