Nous les chrétiens, nous avons beaucoup à dire au sujet du ciel, de notre ardent désir d’y être. L’anticipation est-elle suffisante pour nous y conduire? Si nous ne trouvons pas de joie dans notre parcours, persévérons-nous jusqu’à la fin?
Beaucoup de chrétiens y trouvent allégresse et bonheur; ils sont remplis d’une joie bien plus abondante qu’ils ne l’ont jamais connue avant d’abandonner la voie du monde. D’autres sont chargés de soucis, voulant toujours faire la bien et éviter de faire le mal. Leurs yeux sont tellement fixés sur le sol, toujours effrayés par les dangers qui peuvent se trouver sur leur chemin, qu’ils oublient de lever les yeux et de voir la gloire du Seigneur.
Nous n’avons pas à vivre comme cela. Nous ne voulons pas chercher le plaisir dans des choses que le monde autour de nous appelle plaisir; mais vivre avec la peur de faire un faux pas n’est pas la façon dont Jésus veut que nous vivions. Il nous a donné le Saint-Esprit pour nous guider sur le bon chemin, pour nous réconforter lorsque nous sommes sur la bonne voie et nous avertir si nous sommes en danger de sortir de cette voie.
La crainte du Seigneur est une conscience honnête de la gravité de la vie, de la gravité des choix que nous faisons chaque jour. Ce genre de crainte ne conduit pas à l’effroi, mais à la confiance et à la joie.
Permettez-moi d’offrir cette paraphrase de Romains 12. 2 :
« Ne modelez pas votre pensée sur les valeurs qui sont hautement estimées dans le monde d’aujourd’hui, mais permettez le Saint-Esprit à renouveler votre pensée pour comprendre ce qui est la volonté complète de Dieu, afin que votre vie puisse être transformée en ce qu’il veut qu’elle soit. »