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Il y a des centaines d’années, un chrétien qui avait été torturé pour sa foi écrit à ses coreligionnaires : « Je me considérais comme un frère faible, que je ne serais jamais capable de supporter la douleur. Mais quand j’ai été torturé, le Seigneur était avec moi et m’a enlevé la douleur ».
L’apôtre Paul priait avec ferveur pour être soulagé de son écharde dans la chair. Dieu lui répondit : « Ma grâce te suffit, car ma force s’accomplit dans la faiblesse. » (2 Corinthiens 12.9).
De nos jours, on donne souvent une signification allégorique à « l’écharde dans la chair ». Je crois que Paul n’avait rien d’autre qu’une affliction physique à l’esprit lorsqu’il écrivit cette phrase. Lorsque Paul écrivit aux Galates : « Je vous rends témoignage que, s’il eût été possible, vous vous fussiez arraché les yeux pour me les donner ». (Galates 4.15), cela doit signifier qu’il avait des problèmes avec ses yeux, ce qui était évident pour le peuple de Galatie. Vers la fin de cette épître, Paul écrit : « Vous voyez quelle grande lettre (ou de telles grandes lettres) que je vous ai écrite de ma propre main ». (Galates 6.11).
Paul dictait habituellement ses lettres à un scribe, il a écrit la lettre aux Galates de sa propre main. Probablement cela était apparent, les lettres étant plus grandes et pas aussi uniformément formées qu’un scribe l’aurait fait.
Certains exposants considèrent les expressions utilisées ici par Paul comme des figures de style. Je ne suis pas convaincu qu’ils aient raison. Je crois que Paul avait un problème de vision et que d’autres croyants auraient fait tout ce qu’ils pouvaient pour l’aider. J’admets que ce sont des conjectures de ma part, mais les interprétations des autres exposants le sont aussi. Je ne crois pas qu’il y ait des lignes jetables dans la Bible. Si les trois versets que j’ai cités ne sont pas liés les uns aux autres, alors je ne suis pas sûr de l’utilité pour l’apôtre de les inclure dans ses lettres.
Bien sûr, le véritable point ici est la suffisance de la grâce de Dieu. Nous ne faisons jamais l’expérience de la grâce de Dieu qui est à notre disposition avant que nous en ayons besoin. Quand nous en avons besoin, elle est toujours suffisante, quel que soit le besoin.