Quoiqu’ils n’y vivent plus, les peuples indigènes de l’ouest du Canada retiennent des traditions édifiantes au sujet des tipis. Le mât, ou le poteau central d’un tipi est feminin, comme la femme dans une famille. Elle soutient toute, si elle est brisée, le tipi, et la famille, s’écroulerait. La femme est donc digne du respect de tous les membres de la famille.
Il y a une autre tradition parmi les peuples indigènes, selon que : « les premiers blancs qui sont arrivés dans notre pays avaient eu du respect et pour nos anciens et pour nos femmes, le second groupe de blancs n’avait pas eu de las respect ni pour nos anciens ni pour nos femmes. »
Les premiers blancs étaient des Canadiens-Françaises; ceux qui sont venus après étaient des Écossais. Tous ces hommes étaient engagés dans la traite des fourrures et presque tous ont pris des femmes indigènes. Les hommes canadiens français sont restés fidèles à leurs femmes. Lorsqu’ils ont pris leur retraite de la traite des fourrures, ils sont restés dans l’Ouest avec leurs femmes et leurs enfants. Beaucoup des hommes écossais avaient déjà une femme écossaise à Montréal, mais pendant leur temps dans l’Ouest ils ont pris une femme de campagne. À la fin de leur carrière dans l’Ouest, ils ont abandonné leur femme de campagne et leurs enfants pour retourner à leur femme écossaise à Montréal.
Les hommes venant des Orcades étaient un cas spécial. La plupart d’entre eux ont fait des contrats de cinq ans pour travailler dans l’Ouest canadien. Il y a une quinzaine d’années, des gens d’un village dans les Orcades ont découvert qu’il y était un village en Saskatchewan avec les mêmes noms de famille. Après des correspondances et des recherches, ils se sont rendu compte qu’ils avaient les mêmes hommes comme ancêtres. Seulement, un des groupes de descendants était écossais et l’autre indigène.
Ce n’est pas comme cela qu’on honore les femmes. Comment se peut-il que ceux qui se pensaient être des gens civilisés et chrétiens aient fait preuve d’un sens moral inférieur à celui de ceux qu’ils appelaient des « sauvages » ? Comment peut-on penser bâtir un foyer sans honorer celle qui est le soutien principal du foyer?
Très beau texte , j’aime.
De France…
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Merci Joël.
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