L’éthique protestante du travail est un terme inventé par le sociologue allemand Max Weber en 1905 dans son livre Die Protestantische Ethik und der Geist des Kapitalismus (L’éthique protestante et l’esprit du capitalisme).
L’essentiel de la pensée de Weber est résumé ainsi dans Wikipedia (version anglaise) : « Les théologiens calvinistes ont enseigné que seuls ceux qui étaient prédestinés à être sauvés seraient sauvés. Puisqu’il était impossible à savoir qui était prédestiné, l’idée s’est développée qu’il pourrait être possible à discerner qu’une personne était élue (prédestinée) en observant son mode de vie. On pensait que le travail acharné et la frugalité étaient deux conséquences importantes du fait d’être l’un des élus. Les protestants étaient donc attirés par ces qualités et censés s’efforcer de les atteindre. »
Les mennonites n’ont jamais enseigné une éthique de travail, ou qu’il y a une valeur rédemptrice dans le travail. Nous ne trouvons pas non plus de fondement dans les Saintes Écritures pour une telle idée. Nous croyons que Dieu n’accorde le salut que par grâce, sur le repentir des œuvres mortes. La preuve du salut n’est pas dans le travail égoïste, mais dans l’amour, la joie, la paix, la patience, la tempérance et les autres aspects du fruit de l’Esprit.
Ce que les mennonites ont enseigné, et enseignent toujours, c’est une éthique de service, basée sur la règle d’or et l’enseignement de Jésus d’aimer notre prochain comme nous-mêmes. Bien sûr, cela mène au travail, mais c’est un travail qui se fait sans ressentir le besoin de prouver quoi que ce soit. Ce n’est pas égocentrique, mais orienté vers l’autre.
On nous apprend que cette éthique du service doit imprégner et motiver toutes nos relations avec les autres : au foyer; dans l’assemblée; au travail; dans les affaires; en aidant les autres en temps de détresse ou de catastrophe; dans tout ce que nous faisons. Nous n’agissons pas toujours correctement, parfois nos sentiments peuvent nous inciter à être impatients et exigeants. La Bible enseigne qu’en de tels moments, des excuses s’imposent.
D’autres personnes servent aussi, et c’est une chose merveilleuse. Plus il y aura de gens prêts à servir les autres, le meilleur sera ce monde. Nous ne sommes en concurrence avec personne, nous ne cherchons ni publicité ni récompense. L’éthique du service mennonite nous incite à ne pas penser seulement à nous-mêmes, mais à être conscients des besoins des autres et à faire ce qui est en notre pouvoir pour les servir et leur faciliter la vie.
Le meilleur principe de vie chrétienne que j’ai lu dans toute ma vie .
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Merci Joël.
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