Se pourrait-il que j’aie des préjugés ?

Fady Dagher est né au Liban, a grandi en Côte d’Ivoire et est venu au Canada en tant que jeune adulte. Il a été agent de police dans la ville de Montréal pendant de nombreuses années et, il y a quelques années, il a été engagé comme chef de la police de la ville de Longueil. Il y a quelques mois, il est devenu chef de la police de la ville de Montréal.

C’est déjà une remarquable histoire de réussite canadienne. La raison de son retour à Montréal est encore plus intrigante. Cette ville très cosmopolite a été, ces dernières années, le théâtre d’incidents de violence interethnique et des accusations de racisme ont été portées contre la police municipale. On a estimé que M. Fady avait les compétences, la vision et l’ouverture d’esprit nécessaires pour apaiser la situation.

Il ne nie pas l’existence de préjugés chez certains policiers et dans le grand public. Il avoue même avoir eu lui-même certains de ces sentiments. Il ne pense pas que la solution consiste à discipliner les policiers pour chaque petit incident, mais à créer une atmosphère de compréhension. Il affirme que le racisme, et les préjugés en général, est si subtil et sournois qu’une personne peut même ne pas en avoir conscience. La solution consiste à apprendre à se connaître et à prendre conscience de ses propres suppositions sur les autres.

Ce dernier paragraphe est une paraphrase de ce que j’ai retenu d’une récente interview de Fady Dagher par un journal. J’ai été frappé par le fait que c’est quelque chose que beaucoup d’entre nous, qui sont des disciples de Jésus-Christ, doivent encore apprendre. Nous sommes tous enthousiasmés pour les missions dans les nations lointaines, mais lorsque des gens de ces nations immigrent au Canada et se présentent dans nos quartiers, nous avons tendance à nous méfier d’eux. Il est vrai que beaucoup d’entre eux ont tendance à former des communautés de gens comme eux. Mais ne faisons-nous pas de même? Comment pouvons-nous nous comprendre les uns les autres si nous ne faisons aucun effort pour apprendre à nous connaître?

Jésus nous a dit de faire des disciples de toutes les nations. Je crois que cela s’applique autant aux personnes de ces nations qui vivent parmi nous qu’à celles qui restent dans leur pays d’origine.

Je ne sais pas vraiment comment m’y prendre, mais je veux faire un effort plus sérieux pour franchir ces frontières invisibles qui nous séparent de ceux qui ne nous ressemblent pas.

À propos de Bob Goodnough

Vivre aujourd'hui à la lumière de l'histoire et de l'éternité
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