J’ai rejoint les personnes qui ont adopté la dernière tendance technologique. Je porte désormais un Moleskine dans ma poche, où que j’aille.
Le nom moleskine vient d’un type de tissu fabriqué en Angleterre. Pendant plus de 100 ans, un petit relieur de Tours, en France, a fabriqué un petit carnet dont la couverture ressemblait à de la moleskine. Le carnet était muni d’une bande élastique pour le maintenir fermé, d’un signet et d’une pochette à l’intérieur de la couverture arrière. Le carnet Moleskine a été très prisé par les artistes et les écrivains parisiens. L’entreprise a cessé ses activités en 1986. Onze ans plus tard, une entreprise milanaise a relancé le Moleskine, dans plusieurs formats, et le vend dans le monde entier.

Le Moleskine est un carnet robuste avec une couverture rigide, des coins arrondis qui résistent à l’usure et un papier de haute qualité. Il présente de nombreux avantages par rapport à n’importe quel appareil électronique pour prendre des notes, faire des dessins ou noter des inspirations au fur et à mesure qu’elles se présentent à l’esprit.
Avec un Moleskine, je suis le système d’exploitation, le logiciel de traitement de texte et l’imprimante. Il n’y a pas besoin de piles, de fils, d’une prise électrique ou d’une connexion internet. Si je tombe en panne, pour une sieste ou pour la nuit, rien de ce que j’ai écrit n’est perdu. Lorsque je me réveille, il n’est pas nécessaire d’attendre que le carnet démarre.
J’ai une tablette électronique avec un clavier, aussi un téléphone intelligent, mais l’utilisation de ces petits claviers est lente et sujette aux erreurs. Le lien entre la pensée, la main et le papier est plus intuitive, moins encombrante et donc plus productive. J’ai de nombreux carnets qui sont tout simplement trop grands pour être emportés partout. Tout ce dont j’ai besoin, c’est d’un Bic et d’un Moleskine.