Purification symbolique : Dans l’Ancien Testament on trouve diverses lois concernant la sanctification et la purification. Dans chaque cas, il y avait une condition qui qualifiait une personne et une cérémonie se faisait par aspersion de sang, d’huile ou d’eau.
La tribu de Levi a pris le part de Dieu au moment où les enfants d’Israël ont fait le veau d’or (Exode 32. 26-28). En raison de leur zèle pour Dieu, il les a choisis pour servir dans le tabernacle et plus tard dans le temple. Avant de commencer à exercer leurs fonctions, ils devaient avoir trente ans (Nombres 4) et se soumettre à un rituel de consécration (Nombres 8. 7) : « Voici comment tu les purifieras. Fais sur eux une aspersion d’eau expiatoire ; qu’ils fassent passer le rasoir sur tout leur corps, qu’ils lavent leurs vêtements, et qu’ils se purifient. »
Aaron était le porte-parole et l’assistant de Moïse, celui qui a accompli les miracles devant Pharaon. Plus tard, il est devenu le souverain sacrificateur. Exode 29 parle de la consécration d’Aaron et de ses fils. Le verset 7 dit : « Tu prendras l’huile d’onction, tu en répandras sur sa tête, et tu l’oindras ».
David a été choisi par Dieu pour être le roi d’Israël. Quand il inspectait les fils de Jesse, Dieu a dit à Samuel : « Et l’Éternel dit à Samuel : Ne prends point garde à son apparence et à la hauteur de sa taille… l’homme regarde à ce qui frappe les yeux, mais l’Eternel regarde au cœur. » (1 Sam. 16. 7). Finalement, pour indiquer celui qui Dieu a choisi, « Samuel prit la corne d’huile, et l’oignit au milieu de ses frères. L’esprit de l’Éternel saisit David, à partir de ce jour et dans la suite » (v. 13).
Nombres 19 parle d’une eau de purification contenant la cendre d’une vache rousse, sans tache ni défaut. La cendre était mélangée avec de l’eau dans un vase et un homme pur a pris de l’hysope et l’a trempé dans l’eau pour faire l’aspersion sur tout ce qui était impur, tente, ustensiles ou personnes. Ces impuretés étaient un type de péché et la personne impure devait quitter le camp jusqu’à ce qu’elle ne soit plus impure. L’aspersion de cette eau de purification était le moyen de le recevoir dans le camp.
Ézéchiel 36.25 dit : « Je répandrai sur vous une eau pure, et vous serez purifiés ; je vous purifierai de toutes vos souillures et de toutes vos idoles. »
Les purifications rituelles de la loi et de la prophétie d’Ézéchiel ont anticipé la véritable purification rendue possible par Jésus-Christ. Jésus a dit à la Samaritaine qu’il pourrait lui donner de l’eau vive qui deviendrait un source jaillissant jusqu’à dans la vie éternelle (Jean 4.13,14).
Purification interne : il semble que ceux qui ont consulté des lexiques grecs dans le but d’établir que baptizo a le seul sens de l’immersion ont choisi leur témoignage avec soin. D’autres ont consulté ces mêmes lexiques et ont découvert que la signification fondamentale de baptizo est laver ou nettoyer. Ils disent que c’est un mot utilisé pour désigner l’effet, pas le moyen utilisé pour obtenir cet effet.
Dans Marc 16.16, Jésus a dit : « Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé. » Cela signifie-t-il qu’il existe un pouvoir salvateur dans le baptême extérieur ? Je crois plutôt que le mot baptisé dans ce verset se réfère à une purification interne (lavage) du cœur.
Ce n’est que par le sang versé de Jésus que nos péchés peuvent être pardonnés. Mais les Écritures parlent également de la nécessité de purifier nos cœurs et nos esprits afin que nous ne continuions pas à pécher volontairement. L’eau appliquée à l’extérieur du corps, que ce soit par aspersion ou par immersion, ne peut pas plus faire cela que le sang et l’eau des cérémonies de la loi.
« Car si le sang des taureaux et des boucs, et la cendre d’une vache, répandue sur ceux qui sont souillés, sanctifient et procurent la pureté de la chair, combien plus le sang de Christ, qui, par un esprit éternel, s’est offert lui-même sans tache à Dieu, purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant ? » (Héb. 9.13,14). « Approchons-nous avec un cœur sincère, dans la plénitude de la foi, les cœurs purifiés d’une mauvaise conscience, et le corps lavé d’une eau pure. » (Hébreux 10.22). L’apôtre Paul dit que l’église a été lavée par l’eau de la Parole (Éph. 5.26). La Parole de Dieu a le pouvoir de nous purifier si nous la laissons agir en nous.
Lorsque le soldat a percé le côté de Jésus avec une lance, du sang et de l’eau y ont coulé (Jean 19.34). L’apôtre Jean dit : « C’est lui, Jésus-Christ, qui est venu avec de l’eau et du sang ; non avec l’eau seulement, mais avec l’eau et avec le sang ; et c’est l’Esprit qui rend témoignage, parce que l’Esprit est la vérité. ». (1 Jean 5.6). Lorsque nous venons à Dieu pour demander pardon, c’est le sang qui couvre nos péchés. Mais nous ne devons pas ignorer l’autre aspect du salut – la purification du cœur. L’eau qui a coulé du côté de Jésus est la preuve que cette purification nous est également offert à travers la mort expiatoire de Jésus. Quel avantage serait-il d’avoir nos péchés passés pardonnés, seulement de continuer à vivre dans le péché ? Ou à quoi cela servirait-il de purifier notre cœur si les péchés du passé ne pouvaient être pardonnés ? Mais, grâce à Dieu, il nous offre le salut complet – pardon et purification – à condition que nous nous détournions de nos péchés. “Si vous ne vous repentez, vous périrez tous également.” (Luc 13.3).
Quelques doutes sur l’immersion : Jésus était à la fois roi et sacrificateur. À l’âge de trente ans, il vint à Jean-Baptiste pour se faire baptiser. Lorsque Jean a d’abord refusé, Jésus a dit : « Laisse faire maintenant, car il est convenable que nous accomplissions ainsi tout ce qui est juste. Et Jean ne lui résista plus »(Matt. 3.15). Christ ne faisait-il pas allusion à la nécessité de satisfaire aux exigences de la loi cérémonielle avant d’entrer dans son ministère ?
Lorsque je lis le reste de ce récit dans les évangiles, je ne trouve aucune indication sur la manière dont Jean a exécuté le baptême. Il me semble probable que Jésus et Jean sont entrés dans des eaux peu profondes et que Jean a aspergé Jésus avec un peu d’eau, peut-être avec un bouquet d’hysope qu’il avait plongé dans la rivière, ou avait-il versé de l’eau qu’il avait recueillie entre ses mains. Cependant, je peux comprendre comment on peut imaginer que Jésus a été immergé dans le Jourdain si on est convaincu que le mot grec baptizo a le seul sens de l’immersion. Puisque je ne suis pas convaincu de cela, ce n’est pas une image d’immersion qui me vient à l’esprit lorsque je lis ces récits.
Il est encore plus difficile pour moi de voir une immersion dans certains des autres baptêmes mentionnés dans le Nouveau Testament. Dans le neuvième chapitre des Actes, Saul avait passé trois jours sans manger ni boire quand Ananias vint le baptiser. Les versets 17 et 18 nous disent qu’Ananias est arrivé à la maison, a prié pour que Saul recouvre la vue et l’a baptisé. Alors Saul eut quelque chose à manger et sa force lui revint. Il n’y a aucune mention dans ce récit qu’ils sont partis pour trouver une rivière où Saul pourrait être baptisé, et j’ai du mal à croire qu’ils l’aient fait.
Au seizième chapitre, Paul et Silas étaient en prison et, après un tremblement de terre, le geôlier et sa famille ont cru. Le verset 33 dit : « Il les prit avec lui, à cette heure même de la nuit, il lava leurs plaies, et aussitôt il fut baptisé, lui et tous les siens. » Encore une fois, il m’est difficile de voir un moyen d’immerger ces personnes dans leur maison. Et le baptême de trois mille personnes en un seul jour dans Actes 2.41 – y avait-il une piscine à Jérusalem assez grande pour les immerger, même par groupes ?
Quand on a appris à croire que baptizo veut dire immerger, et rien qu’immerger, on est obligé de voir une immersion dans tous ces récits. Si immerger est vraiment le seul sens du baptizo, je ne comprends pas comment les prophéties de Jean-Baptiste et de Jésus sur le baptême du Saint-Esprit ont été accomplies par le déversement du Saint-Esprit le jour de la Pentecôte. Considérez les versets suivants :
« Moi, je vous ai baptisés d’eau ; lui, il vous baptisera du Saint-Esprit. » (Marc 1.8).
“Car Jean a baptisé d’eau, mais vous, dans peu de jours, vous serez baptisés du Saint-Esprit » (Actes 1 : 5).
« Des langues, semblables à des langues de feu, leur apparurent, séparées les unes des autres, et se posèrent sur chacun d’eux. » (Actes 2.3).
« Mais c’est ici ce qui a été dit par le prophète Joël : Dans les derniers jours, dit Dieu, je répandrai de mon Esprit sur toute chair ; Vos fils et vos filles prophétiseront, Vos jeunes gens auront des visions, Et vos vieillards auront des songes. Oui, sur mes serviteurs et sur mes servantes, Dans ces jours-là, je répandrai de mon Esprit ; et ils prophétiseront. » (Actes 2.16-18 ; comparez avec Joël 2.28,29).
Les apôtres Paul et Pierre utilisent le mot baptême pour décrire deux événements de l’Ancien Testament. Premier Corinthiens 10.1-4 raconte l’histoire des enfants d’Israël à l’époque de Moïse, affirmant qu’ils « ont tous été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer ». Je doute que Paul ait voulu dire qu’ils étaient immergés dans la Mer Rouge. Les Égyptiens ont été immergés et l’apôtre ne dit pas qu’ils ont été baptisés. Mais il dit que « nos pères ont tous été sous la nuée, qu’ils ont tous passé au travers de la mer ». Le seul mode de baptême possible ici est par la pluie qui se tombe de la nuée, ce dont parle Psaume 77.18. (Versets 17-21 parlent de la traversée de la mer rouge).
L’autre passage se trouve dans 1 Pierre 3.21, où Pierre parle de ceux qui ont été sauvés dans l’arche de Noé. « Cette eau était une figure du baptême, qui n’est pas la purification des souillures du corps, mais l’engagement d’une bonne conscience envers Dieu ». Ici encore, ceux qui étaient dans l’arche ont été baptisés (par la pluie) mais non pas immergé, tandis que ceux qui étaient en dehors de l’arche étaient immergés (dans le déluge) sans être baptisés.
Dans les deux références, le point essentiel est que certaines personnes ont tourné le dos à leur ancienne vie et à la corruption du monde. L’Égypte et le monde qui a péri dans le déluge sont des types de notre vie antérieure dans les péchés et la corruption de ce monde. Ces Écritures indiquent un changement dans les pensées et les intentions des cœurs de ceux qui choisissent de suivre les commandements de Dieu. Dieu a montré son acceptation de leur décision par l’eau qui tombait du nuage. Ce sont des exemples métaphoriques, bien sûr, mais je ne crois pas que les apôtres auraient choisi le mot baptême pour décrire ces événements s’ils avaient voulu enseigner que le baptême doit se faire par immersion.
Autres utilisations du baptizo : Dans les versets suivants, les mots baptizo et baptismos sont traduits par « lavage » ou « ablutions » : « et, quand ils reviennent de la place publique, ils ne mangent qu’après s’être purifiés. Ils ont encore beaucoup d’autres observances traditionnelles, comme le lavage des coupes, des cruches et des vases d’airain » (Marc 7.4).
« Et qui, avec les aliments, les boissons et les diverses ablutions, étaient des ordonnances charnelles imposées seulement jusqu’à une époque de réformation. » (Héb. 9.10).
Baptizo est utilisé dans un sens figuratif dans les prochains versets :
« Jésus leur répondit : Vous ne savez ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que je dois boire, ou être baptisés du baptême dont je dois être baptisé ? Nous le pouvons, dirent-ils. Et Jésus leur répondit : Il est vrai que vous boirez la coupe que je dois boire, et que vous serez baptisés du baptême dont je dois être baptisé » (Marc 10.38,39).
« Il est un baptême dont je dois être baptisé, et combien il me tarde qu’il soit accompli ! »(Luc 12.50).
Jésus avait été baptisé par Jean il y a longtemps, et maintenant il parle d’un baptême futur. Que veut-il dire ? Évidemment, il faisait allusion à ses souffrances et à sa mort. « Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c’est en sa mort que nous avons été baptisés ? » (Romains 6.3,? Ici, l’apôtre parle d’être unis à Jésus et à ses souffrances.
La signification du baptême : Jésus nous a enseigné qu’il faut naître de nouveau. « En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d’eau et d’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. » (Jean 3.5). Cette nouvelle naissance est un type de baptême (lavage) du cœur, car nous sommes purifiés de nos péchés et le Saint-Esprit est déversé sur nous. « il nous a sauvés, non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le baptême de la régénération et le renouvellement du Saint-Esprit, qu’il a répandu sur nous avec abondance par Jésus-Christ notre Sauveur, afin que, justifiés par sa grâce, nous devenions, en espérance, héritiers de la vie éternelle » (Tite 3.5-7).
Après cela, nous devons être baptisés d’eau, en tant que témoignage public que nous souhaitons désormais être pleinement identifiés à Jésus et à son église. Je suis persuadé que le baptême par asprsion est en parfait accord avec toutes les types et prophéties de l’Ancien Testament et avec tous les exemples et les enseignements du Nouveau Testament.
« Nous avons tous, en effet, été baptisés dans un seul Esprit, pour former un seul corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit libres, et nous avons tous été abreuvés d’un seul Esprit. »(1 Cor. 12.13).
J’attendais un tel texte depuis quelques temps. Il y a pas mal de discussions à ce sujet dans notre assemblée, surtout de la part de ceux qui songent à se joindre à nous. Merci!
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