Déjà en l’an 1100, lorsque La noble leçon apparut, on donnait aux chrétiens évangéliques le nom de vaudois. C’est impossible donc qu’ils aient reçu ce nom de celui qu’on appelle Pierre Valdo, parce que celui-là n’est pas né qu’en l’année 1140. (Il a signé son nom Vaudès, son prénom n’est pas certain.) Toutefois, après sa conversion il est devenu un missionnaire très actif, comme c’est montré dans le petit extrait ci-dessous de l’Histoire des anciens vaudois, écrit par Jean Paul Perrin.
Plusieurs ont écrit que Valdo, en partant de Lyon, s’irait en Dauphiné, et qu’ayant dressé là quelques églises, il s’achemina en Languedoc et que là il laissa quelques barbes notables qui y dresserait des églises. Partant de là, il s’en alla en Picardie; chassée de là, il s’achemina en Allemagne, et d’Allemagne il se retira en Bohème, où il y en a qui tiennent qu’il y finira ses jours. Les Vaudois habitant au Dauphiné, Piedmont et Provence ont eu communion et intelligence avec leurs frères retirés en Bohème.